Devenu entraîneur après une carrière exceptionnelle, Zinedine Zidane demeure une personnalité emblématique de la planète football. Plutôt discret d'habitude dans les médias concernant ses fils, l'ancien numéro 10 des Bleus a évoqué le cas d'Enzo qu'il coache à Madrid.
Ces derniers jours, les numéros 10 de l'Équipe de France font parler d'eux. Hier, Karim Benzema a fait taire pas mal de critiques. L'actuel n°10 tricolore a claqué un doublé et délivré une passe décisive face à l'Arménie. En revanche, le légendaire Michel Platini, lui, connaît un passage beaucoup moins glorieux. Le président de l'UEFA a été suspendu 90 jours de toutes fonctions dans le football par le comité éthique de la FIFA. De quoi peut-être remettre en cause sa participation à l'élection présidentielle du 26 février 2016 dont il était le grand favori. Autre numéro 10 emblématique des Bleus, Zinedine Zidane mène, lui, tranquillement une carrière d'entraîneur au Real Madrid.
Coach de la Castilla, l'ancien international tricolore voit son équipe pointer à la quatrième place de Segunda B (D3 espagnole) après sept journées. Une formation où l'on retrouve un certain Enzo Fernandez Zidane. Souvent comparé à son père, car il évolue au milieu de terrain, le footballeur âgé de 20 ans doit également gérer l'image de "fils de l'entraîneur". Rien n'est donc épargné au Français. Mais le jeune homme, titulaire cette saison, gère plutôt bien cela comme l'a expliqué son père et entraîneur dans un entretien accordé à L'Équipe : «Il joue oui, il joue plus souvent. Mais uniquement parce qu’il le mérite». Il a d'ailleurs été nommé comme l'un des capitaines de la réserve madrilène.
Auteur d'un but en sept apparitions cette saison, Enzo Zidane poursuit donc sa progression sous le regard bienveillant, mais toujours franc de son père. Si Zinedine Zidane avoue que tout sera plus difficile pour ses fils, il reconnaît aussi avoir été lui-même souvent plus dur avec son fils aîné. «Ce qu’il faut faire, et c’est compliqué, mais j’y arrive, c’est que mon fils dans le vestiaire soit un joueur comme un autre. Après, à la maison, il redevient mon fils, mais au club je le traite comme tous les autres. D’ailleurs, c’est aussi ce que lui veut. Après, peut-être que je suis un peu plus dur avec lui, parce que je suis exigeant, et que je sais qu’il peut faire mieux». Nul doute qu'Enzo sera particulièrement sensible à ce message.
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