Ligue 1

OM : les enseignements de la première de Jorge Sampaoli

Jorge Sampaoli a fait sa grande première sur le banc de l’OM. Voici ce qu’on a pu observer et ce qu’il faut retenir de ce premier match de l’Argentin sur son nouveau banc.

Par Constant Wicherek
3 min.
Jorge Sampaoli lors de sa première séance d'entraînement à l'OM @Maxppp

Ce mercredi soir, Jorge Sampaoli vivait son baptême du feu sur le banc de l’Olympique de Marseille. Il a obtenu une victoire à l’arraché grâce à un but dans les ultimes instants de Michaël Cuisance (88e). Si l’OM n’a pas tout maîtrisé face à Rennes et qu’il aurait même pu s’incliner si cette frappe de Martin Terrier n’avait pas frappé violemment la barre transversale de Steve Mandanda (75e), il y a quelques enseignements à tirer de cette grande première.

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Pour commencer, il convient d’expliquer que les Phocéens sortaient d’une terrible élimination en Coupe de France contre le Canet-en-Roussillon, club de National 2 et que Jorge Sampaoli et son staff n’avaient eu que deux jours pour préparer la rencontre. « Après l’élimination de dimanche, avoir seulement deux jours avec l’équipe, ce n’était pas simple. Avec le changement d’entraîneur et de fonctionnement, j’ai vu une adhésion au changement de système, il reste beaucoup de choses à corriger », a expliqué Sampaoli en conférence de presse. Mais qu’a-t-on vu ?

Une défense à trois

Même si l’Argentin a expliqué que ce système (3-5-2) était juste un travail pour cette rencontre, on sait qu’il est plutôt fan du 3-4-3 et donc des défenses à trois. Ce mercredi soir, il a dû être rassuré par la performance de ses trois défenseurs du soir (Leonardo Balerdi, Alvaro Gonzalez et Duje Caleta-Car), l’Espagnol, plus rugueux, ayant un style très différent et en même temps très complémentaire de ses deux acolytes de la charnière.

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Mais il se pourrait, dans les prochains temps, quand Sampaoli aura plus d’éléments au milieu de terrain, que Boubacar Kamara recule en défense centrale, son poste initial. Ce mercredi soir, au milieu, il a encore étincelé et il a d’ailleurs été élu homme du match par la Rédaction de Foot Mercato. Reste maintenant à savoir à quelle position Jorge Sampaoli et son staff veulent fixer un Boubacar Kamara excellent, qui a toujours répondu présent.

Un milieu bien seul ?

Avec sa composition de départ avec Khaoui et Payet, on s’est bien douté que Boubacar Kamara, justement, allait être bien seul. Finalement, il a été bien aidé par Khaoui et surtout par Thauvin dans un rôle un peu hybride de relayeur du 3-5-2. Mais, après la sortie du Tunisien, à la 60e minute, Kamara a joué au milieu d’un no man’s land, qui n’est pas sans rappeler le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille à l’époque de Marcelo Bielsa.

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De manière assez étonnante, le bloc de l’Olympique de Marseille n’a pas été trop déséquilibré et les milieux n’ont pas eu beaucoup de mal, car les joueurs devant ont effectué un pressing incroyable. C’est aussi ce qui semble être la patte Sampaoli. Les attaquants ont pressé les défenseurs et le portier adverses. Mais, à chaque fois que les transmissions adverses s’effectuaient, le milieu de terrain défensif, en l’occurrence Boubacar Kamara, semblait bien seul.

Tout pour l’attaque

C’est la chose la plus évidente qu’on peut noter. Même s’ils n’ont pas eu une multitude d’occasions franches, les Marseillais se sont portés vers l’avant. « L’idée de base est d’attaquer à six et de défendre à quatre », a lâché Sampaoli en conférence de presse. Ce qui explique donc pourquoi on a beaucoup vu Pol Lirola et Yuto Nagatomo prendre leur couloir respectif tout au long de ce début de soirée et que la plupart des offensives sont venues des côtés.

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Car, s’entend bien, les six sont : les deux attaquants (Payet et Milik), les deux milieux de terrain (Khaoui et Thauvin) et les deux latéraux (Nagatomo et Lirola), qui font en fait quasiment office d’ailiers. Un rôle qui convient bien à Pol Lirola et peut-être un peu moins à Yuto Nagatomo. Vivement Jordan Amavi, donc. « Je me suis senti enthousiaste et j’ai également eu un peu peur de ne pas être a la hauteur du club et du stade. Nous avons fait des efforts pour inculquer en quelque temps aux joueurs les valeurs du club et du stade dans lequel ils jouent. Il est important de savoir qui on représente et pour qui on joue pour savoir où on va », a conclu Sampaoli.

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