Newcastle : une nouvelle correction qui fait jaser !
Humilié chez lui par Tottenham (0-4), Newcastle signe une troisième défaite de rang. Une troisième correction qui commence à faire grand bruit de l'autre côté de la Manche.
Newcastle se relèvera-t-il du départ de Yohan Cabaye ? Face aux médias, le manager des Magpies Alan Pardew avait publiquement reconnu que le transfert du milieu français au Paris Saint-Germain avait atteint son moral et celui de ses joueurs. Mais le technicien anglais ne s'attendait peut-être pas à voir son équipe prendre autant l'eau. Huitième du classement de Premier League à sept longueurs du Big Four au soir de la 22e journée et du dernier match de Cabaye avec les Toons, Newcastle pouvait croire en ses chances.
Trois rencontres plus tard, le club du Tyneside a enchaîné trois humiliations (dont deux à domicile) face à Sunderland (0-3), Chelsea (0-3) et Tottenham (0-4). Dix buts encaissés en trois matches qui relèguent les hommes de Pardew au neuvième rang, à seize points du quatrième ! Autant dire un cauchemar pour Pardew qui a tenté de garder son calme face aux médias à l'issue de la correction infligée hier soir par les Spurs. « J’ai dit ce que je pensais dans le vestiaire. Et ça n’en sortira pas. Je n’en dirai pas davantage devant vous (les médias), mais j’adresse un message à nos fans pour leur dire que ce n’était pas assez bon ce soir et qu’il faudra être meilleur contre Aston Villa. »
Réagir contre Aston Villa ou couler davantage, telle est donc la mission d'un club qui semble avoir perdu tous ses moyens sans son Frenchie. « Pour la première fois, nous n’avons pas paru confiants et nous avons manqué d’énergie dans certaines zones. Bien sûr que je ne suis pas heureux. C’est un match où, en tant que manager, vous vous attendez à ce que vos joueurs laissent leur peau sur le terrain. Peu importe le tableau d’affichage, si vous lâchez de cette manière, vous allez souffrir dans d’autres matches. » Une réaction est donc attendue au plus vite sous peine de devenir la risée du Royaume et de voir se consolider une réputation de club aux moyens financiers conséquents, mais incapable de jouer les premiers rôles.
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