Al-Ettifaq : Steven Gerrard en plein cauchemar en Arabie saoudite
Nommé coach d’Al-Ettifaq il y a un an, Steven Gerrard est loin des objectifs fixés. Après une première saison moyenne, il joue désormais le maintien et son équipe est en difficulté malgré de gros investissements.
Club historique de Saudi Pro League basé à Dammam, Al-Ettifaq rêve grand. Le champion d’Arabie saoudite en 1983 et 1987 essaye de se mêler à la lutte dans le haut de tableau et figure dans un deuxième chapeau derrière les formations d’Al-Ittihad, Al-Ahli, Al-Nassr et Al-Hilal qui sont détenues par le gouvernement saoudien. Ne manquant pas d’ambitions, les Chevaliers d’Ad-Dahna ont misé sur Steven Gerrard sur le banc à l’été 2023 et ce dernier a pu compter sur des arrivées importantes. Si Jordan Henderson est reparti au bout de six mois à l’Ajax Amsterdam, Demarai Gray, Georginio Wijnaldum, Jack Hendry, Moussa Dembélé, Karl Toko Ekambi, Seko Fofana ou encore le jeune João Costa ont renforcé l’équipe mais rien n’y fait.
Vivement critiqué par la production du jeu de son équipe malgré des joueurs de qualité, Steven Gerrard - qui a fixé les entraînements en soirée pour pouvoir assister tranquillement aux matches de Liverpool - avait fini la dernière saison à une piteuse décevante sixième place, loin des meilleures équipes du pays. Cet exercice 2024/2025 n’est pas plus fameux bien au contraire. Actuellement 13e du championnat avec seulement trois points d’avance sur le premier relégable Al Wehda, Al-Ettifaq effectue des premiers mois très compliqués. Éliminé également en Coupe du Roi par Al Jabalain (3-1) qui est pensionnaire de deuxième division, le club de Dammam n’a plus gagné depuis le 14 septembre dernier en championnat contre Al-Fateh.
Un staff viré, des résultats qui restent négatifs
Seule lueur d’espoir, la phase de poules de la Coupe du Golfe des clubs champions qui a commencé par trois victoires en trois matches. Menacé, le milieu anglais plaidait sa cause il y a un mois et des changements ont eu lieu dans son staff : «je comprends que les résultats récents ont été décevants, mais je ne pense pas être à un point où un renvoi est nécessaire.» Pour autant, rien n’a changé dans les résultats du club saoudien qui reste sur une fessée 4-0 administrée par Al-Ittihad. Mark Allen, le directeur sportif exécutif, et Dean Holden, l’entraîneur adjoint, ont ainsi dû plier bagages et Michael Bell qui travaillait avec lui du côté d’Aston Villa est venu l’aider. Conservant la confiance des dirigeants, pour le moment, Steven Gerrad reste en place et va devoir redoubler d’efforts pour remonter la pente.
Le dernier match contre Al-Ittihad n’a pas vraiment permis de se rassurer. «Nous nous sommes distingués en première mi-temps, mais Al-Ittihad a réussi à marquer, et les trois buts ont rendu la tâche difficile. Je ne suis pas ici pour critiquer un joueur, et à plusieurs moments du match, nous étions en compétition et avons suivi le rythme d’Al-Ittihad, et les buts ont été décevants et venaient d’attaques dans la profondeur. C’est le troisième match que nous jouons en une semaine, et nous avons souffert de fatigue, contrairement à Al-Ittihad, qui est mieux équipé» a-t-il déclaré. Cherchant des excuses et essayant de trouver la bonne formule, Steven Gerrard est bien loin de vivre le rêve saoudien sur le plan des résultats. Financièrement en revanche, il dispose d’un salaire de 17 millions d’euros annuel, il a donc touché environ 1 million d’euros par victoire depuis son arrivée, lui qui compte 17 succès pour 15 nuls et surtout 18 défaites en 50 rencontres avec les Chevaliers d’Ad-Dahna.
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