Roberto De Zerbi hallucine devant le mercato de l’OM
Roberto De Zerbi est un entraîneur heureux. Le mercato est passé par là et lui a apporté de nombreux joueurs de qualités. Il ne s’en cache pas en conférence de presse et remercie Medhi Benatia pour son travail.
L’OM a été très actif cet hiver avec pas moins de 4 arrivées pour 3 départs. Medhi Benatia est parvenu à convaincre Luiz Felipe de venir au début du mois de janvier, et a fini très fort avec les signatures dans les dernières heures d’Amar Dedić, d’Amine Gouiri et d’Ismaël Bennacer, soit autant de titulaires possibles dans le onze de départ de Roberto De Zerbi. En plus de cela, trois éléments en échec au club sont partis sans plus attendre : Wahi, Brassier et Koné. L’Italien n’a pas caché sa joie en conférence de presse, à deux jours du déplacement à Angers. Il réagissait pour la première fois à cette fin de mercato, qui l’a véritablement enchanté.
L’entraîneur olympien a encensé le travail de son directeur sportif. «Je suis vraiment super content du mercato avec quatre joueurs qui augmentent le niveau de l’équipe. Benatia a la même importance que Rabiot ou Greenwood. Quand tu lui demandes un joueur qui vaut 7, il t’en amène un qui vaut 10», s’est-il enthousiasmé, affirmant avec le sourire que ces nouvelles recrues lui mettaient une forme de pression pour la suite de la saison. Il n’aura plus le droit à l’erreur et sera dans l’obligation d’atteindre l’objectif fixé en début de saison : une qualification pour la prochaine Ligue des Champions.
De Zerbi : «Bennacer ? C’est un gros transfert pour nous»
De Zerbi cite l’exemple de Bennacer, qu’il souhaitait déjà recruter à l’époque où il dirigeait les Seagulls. «J’aurais voulu qu’il vienne à Brighton quand Caicado est parti à Chelsea, reconnaît-il. C’est un gros transfert pour nous. Ses caractéristiques sont compatibles avec notre style de jeu. C’est un joueur absolu, un joueur top et un plus pour nous. Il voulait vraiment venir à Marseille. On parlait déjà de lui en août mais on n’avait pas réussi à conclure. Quand Benatia m’a dit qu’il y avait la possibilité de le faire, on a arrêté la musique comme on dit en Italie.» L’international algérien améliore qualitativement et quantitativement l’effectif.
De quoi combler son entraîneur, sur la même longueur d’onde que ses dirigeants. «Je suis très heureux d’être ici, du club. On m’a toujours dit les choses en face. Quand on me ment, je n’aime pas ça, je pars et je laisse l’argent. Ici, ce n’est pas le cas. On fait des choses importantes, poursuit le technicien de 45 ans, déjà tourné vers la compétition et la fin de saison. On a commencé le processus, on est 2e au classement mais ça ne compte pas, il reste 14 matchs plus difficiles que dans la phase aller. Je n’ai pas encore le temps de faire des bilans.» Celui-ci aura lieu en mai. C’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens.
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