Ligue 1

Insultes, rappels du speaker, sifflets : un PSG-OM déjà sous très haute tension !

Sans surprise, les supporters parisiens du Collectif Ultras Paris se sont d’ores et déjà fait rappeler à l’ordre à plusieurs reprises avant même l’entame de la rencontre entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille sur la pelouse du Parc des Princes, en clôture de la 26ème journée de Ligue 1.

Par Valentin Feuillette - Josué Cassé
4 min.
Le logo du PSG dans les tribunes du Parc des Princes. @Maxppp

C’est le grand soir, l’heure de la plus belle et historique affiche du football français. Après une qualification historique contre Liverpool mardi soir en Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain accueille son ennemi juré sur la pelouse du Parc des Princes, dans le cadre de la 26ème journée de Ligue 1. Une rivalité exacerbée qui s’annonce déjà explosive compte tenu des nombreux éléments entourant cette rencontre. En effet, entre les conflits internes avec les arbitres français, les clashs entre les dirigeants des clubs français, la bataille des Droits TV, mais surtout le retour d’Adrien Rabiot, tout porte à croire que ce PSG - OM sera à jamais gravé dans le grand grimoire du football français. D’ailleurs, Luis Enrique avait été interrogé à ce sujet en conférence de presse.

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«Un Classique implique toujours de calmer davantage que de motiver. Le péché, c’est l’excès, mais il n’y aura pas de défaut de motivation. L’atmosphère autour du match est particulière et il y a une excitation certaine, demain, ce sera un jour pour calmer l’équipe pour arriver dans les meilleures conditions, refréner plutôt qu’exciter. Les Classiques ont peu à voir avec le classement ou la forme. La rivalité est historique et c’est positif. Les deux clubs ont besoin l’un de l’autre. Je n’imagine pas une Liga sans un Barça Real. C’est la même en Ligue 1. Ce sont des équipes différentes, et c’est beau de jouer ça. C’est une manière pour les supporters de se chambrer, sportivement, c’est très beau. Le football est une passion, mais la passion en excès n’est pas bonne». Un moyen de calmer les ardeurs des supporters ? Absolument pas et l’avant-match ce dimanche soir en est la preuve.

Insultes et plusieurs messages de prévention

Alors que le Parc des Princes commençait petit à petit à se remplir, le Collectif Ultras Paris a rapidement donné de la voix. L’entrée des joueurs de l’OM a été naturellement accompagnée de plusieurs insultes et sifflets, alors qu’une première banderole était en train de se déployer dans la tribune Auteuil : «PSG - OM : après une qualif légendaire, place au décrassage annuel». Le très connu chant de supporters «Les Marseillais c’est des p…, des fils de p…, des enc…, par les couilles on les pendra, hélas des couilles ils en ont pas» a rapidement été lancé en chœur sur l’air de la chanson "Darla dirladada" de Dalida. Mais la vraie victime qui en a déjà reçue pour son grade n’est autre qu’Adrien Rabiot, capitaine et titulaire pour l’occasion, qui risque de connaître une soirée mouvementée pour son retour au Parc des Princes. A 30 minutes du coup d’envoi, l’ambiance était, en effet, plus que délétère. «Chantez fort, respectez toujours ! Les chants insultants sont interdits», rappelait pourtant le speaker du Parc des Princes.

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Mais la réponse ne se faisait pas attendre : «et on s’en bat les couilles», pouvait-on alors entendre dans les travées du virage Auteuil. Remontés à bloc, les habitués de la porte de Saint Cloud ne se privaient pas non plus pour accueillir Adrien Rabiot avec des propos ô combien insultants. Alors que les 22 acteurs de ce Classique poursuivaient leur échauffement, le speaker multipliait, lui, les messages pour rappeler à tous les protagonistes que de tels propos pouvaient rapidement mener à l’arrêt de ce match tant attendu. Un nouvel avertissement qui n’empêchait pas le virage Auteuil de poursuivre les chants. Si Adrien Rabiot était encore copieusement insulté, l’ensemble de l’effectif olympien était lui sifflé avec véhémence lors de l’annonce des compositions. Si le calme ne s’installe pas dans l’ouest parisien, la rencontre risque fort de dégénérer, à l’heure où les instances sont déjà fortement critiquées en France.

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