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Jeux Olympiques 2024, France-Argentine : les déclarations surréalistes de Nicolas Otamendi

Après l’élimination de l’Argentine des Jeux Olympiques par l’équipe de France, Nicolas Otamendi s’en est pris aux joueurs français, tout comme Gerónimo Rulli.

Par Maxime Barbaud
2 min.
Otamendi (Argentine) @Maxppp

Qualification pour les demi-finales en poche et fin de match… très tendue hier pour l’équipe de France olympique, vainqueurs de l’Argentine 1-0 grâce à un but précoce de Jean-Philippe Mateta (5e), dans le contexte particulier que l’on connaît. Après les chants racistes des Argentins contre les Français après leur victoire en Copa America à la mi-juillet, les hommes de Thierry Henry n’ont pas manqué de chambrer leurs adversaires. Enzo Millot a même écopé d’un carton rouge après le coup de sifflet final, ce qui a particulièrement agacé son sélectionneur.

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S’en est suivi une bagarre générale et un chambrage des joueurs tricolores devant la tribune réservée aux supporters de l’Albiceleste. Ça non plus ça ne passe pas pour certains Argentins, comme Nicolas Otamendi, furieux en conférence de presse. «Ça me met très en colère. Ils peuvent faire la fête, faire tout ce qu’ils veulent, mais aller là où sont les supporters et leurs familles, ce n’est pas la bonne façon de faire», enrage le champion du monde de 36 ans. Il s’en est particulièrement pris à Loïc Badé, accusant le défenseur français d’en avoir plus que rajouté.

Otamendi à propos de Badé : «S’il veut faire la fête, qu’il vienne directement là où nous sommes et nous réglerons ça»

«Il y avait un gars, je ne sais même pas son nom… Baldé, Badé… Je ne sais pas quoi… S’il veut faire la fête, qu’il vienne directement là où nous sommes et nous réglerons ça. Nous parlerons de tout ce dont nous avons à parler. Ça me met en colère. Ce n’est pas bien. La vérité, c’est que ça me met en colère, insiste-t-il, avant de se justifier. Il a fêté la victoire devant nos remplaçants. Je n’ai pas bien compris ce qui se passait, puis j’ai réalisé qu’il était là. C’est une chose de faire la fête sur le terrain, avec son équipe. Mais ça je n’aime pas.» Et il n’est pas le seul.

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Ancien gardien de Montpellier, Gerónimo Rulli, s’en est pris lui aussi aux joueurs français. «Parfois, il y a des joueurs qui ne savent pas comment gagner et voilà ce qui arrive. C’était tout à fait évitable, ce n’est pas une belle image pour qui que ce soit. En tant qu’Argentins, nous savons que lorsque nous gagnons, nous faisons la fête avec notre peuple et que lorsque nous perdons, nous félicitons nos adversaires et nous rentrons chez nous. La vérité, c’est que certains joueurs ne savent pas faire ça. Nous, nous n’avions rien à nous reprocher.» Le contentieux est loin d’être terminé.

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