Le Paris SG, qui cherche le moyen de gonfler ses revenus pour rester dans les clous du fair-play financier, a trouvé une solution : vendre certains de ses Titis formés au club cet été. Mais pas à n'importe quelle condition.
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Depuis l'élimination en 8e de finale de Ligue des Champions face à Manchester United, le mercato estival du Paris SG est sur les lèvres de toute la presse française et mondiale. Quel avenir pour Neymar et Kylian Mbappé, les deux stars du projet QSI ? Edinson Cavani et Angel Di Maria seront-ils sacrifiés pour faire entrer des liquidités ? Julian Draxler est-il sur la sellette ? Faut-il prolonger Daniel Alves et Gianluigi Buffon ? Marquinhos et Marco Verratti, qui ont connu tous les échecs parisiens, ont-ils encore l'envie de repartir pour un tour ?
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Les questions vont bon train, d'autant que le club de la capitale, malgré les ressources de son propriétaire, est contraint par les règles du fair-play financier. Pour régénérer l'effectif, comme l'appelle de ses vœux Thomas Tuchel, les pensionnaires du Parc des Princes doivent donc vendre avant d'acheter. Et en attendant de savoir quel sera l'avenir de leurs stars, les Rouge-et-Bleu ont pris une décision concernant plusieurs joueurs secondaires, tous formés au club.
Des pourcentages à la revente pour des revenus futurs
Selon RMC Sport, la direction sportive parisienne a choisi de mettre sur la liste des transferts plusieurs de ses Titis. Ainsi, en cas d'offre jugée suffisante, Christopher Nkunku (21 ans), Stanley Nsoki (20 ans), Moussa Diaby (19 ans) mais aussi Arthur Zagre (17 ans), Loïc Mbe Soh (17 ans) ou Junior Dina Emimbe (17 ans) pourraient être vendus cet été. Au premier regard, ces jeunes pousses, si prometteuses soient-elles, ne représentent pas une manne financière susceptible de permettre aux Parisiens de réinvestir massivement sur le marché (quoique Nkunku et Diaby pourraient, vu leur vécu en équipe première, être bien vendus).
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Seulement, RMC Sport précise que les champions de France en titre entendraient inclure des pourcentages à la revente dans chacune de ses opérations. L'idée est donc de faire entrer de l'argent frais immédiatement et de miser sur de futures plus-values pour s'assurer des revenus sur le long terme. Mécaniquement, le cas Giovani Lo Celso, prêté (3 M€) avec option d'achat (22 M€) au Betis Séville (option levée officiellement) avec 20% sur une future vente, est un exemple à suivre pour le PSG.
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