Saïd Benrahma raconte les coulisses de son arrivée rocambolesque à l’OL
Soulagé d’être enfin un joueur de l’Olympique Lyonnais, Saïd Benrahma a livré ses premiers mots au média de sa nouvelle équipe. Il a raconté les dernières heures complètement folles qu’il a vécues.
Le dénouement a finalement eu lieu hier soir. Comme un immense soulagement pour l’OL et pour Saïd Benrahma. Après des heures à attendre la décision de la FIFA, le mouvement de l’international algérien chez les Gones a bel et bien été acté. Il s’agit d’un prêt payant «d’un montant de 5,1 M£ (environ 6 M€) qui s’accompagne d’une option d’achat de 12,3 M£ (environ 14,4 M€) et d’un intéressement de 10% sur la plus-value dans le cas d’un éventuel transfert», comme l’a indiqué le communiqué lyonnais.
C’est un rebondissement qui commençait à se faire pressentir au fur et à mesure de la journée de vendredi. La veille au soir, West Ham avait eu des problèmes d’ordre électronique l’empêchant de finaliser en temps et en heure les départs de Pablo Fornals au Betis, et donc de Benrahma à l’OL. Mais John Textor et ses équipes n’ont pas lâché le morceau et ont fini par obtenir gain de cause. Le milieu offensif n’a pourtant jamais douté dans cette histoire. C’est ce qu’il affirme dans sa première interview accordée à OLTV, le média de sa nouvelle équipe.
«Je disais à mon meilleur ami : "on va rester, je le sens bien"»
«C’était dur, mais j’y croyais. Pour moi, tout était signé, il n’allait pas y avoir toute cette histoire. À minuit, ils ont dit : "c’est mort". Mais j’ai vu le travail de Lyon, direct, ça appelait. Je disais à mon meilleur ami : "on va rester, je le sens bien". Ils ont envoyé le papier ce matin (hier) alors que l’heure était passée», retrace la nouvelle recrue, un brin éprouvée par les dernières heures vécues dans une certaine angoisse. Il affirme également que les messages de soutien des supporters lyonnais reçus sur les réseaux sociaux ont également beaucoup joué.
«J’ai reçu quelques messages sur Instagram, des commentaires. Ce que j’ai vu, ça m’a touché. J’ai même liké un commentaire qui disait : "t’inquiètes pas, on va te ramener coûte que coûte"», plaisante-t-il sur le plateau. «J’ai eu un accueil auquel je ne m’attendais pas. J’appréhendais mais ça fait plaisir. Que le transfert se soit fait, je suis super heureux. Maintenant, j’attends d’être sur le terrain. C’était difficile hier (jeudi). J’étais déçu. Je ne pensais pas que ça allait se faire mais Lyon a tout fait très bien», assure-t-il avant de poursuivre.
«C’était un soulagement quand ça s’est officialisé»
«Après tout ce qui s’est passé avec Lyon. Ça fait un mois et demi qu’on discute. C’était compliqué mais ils ont tellement été bons avec moi. Ils m’ont montré un réel intérêt. C’était un soulagement quand ça s’est officialisé. (…) J’avais ce besoin d’un club qui me donne cet amour. Et je l’ai ressenti avec David Friio, l’entraîneur, le président John Textor. Je suis très heureux vraiment» envoie le joueur de 28 ans dans un grand sourire qui en dit long sur son état d’esprit du moment. Il va pouvoir mettre cet épisode derrière lui pour se concentrer sur le terrain.
Car l’OL va vite avoir besoin de lui. Il ne pourra pas être disponible ce week-end dans le choc contre l’OM mais espère être présent contre le LOSC à l’occasion des 8es de finale de la Coupe de France mercredi prochain. «Je pense ça fait 5 jours que je ne dors pas. Il faut que je me repose pour être prêt contre Lille. J’espère être qualifié (une histoire de match de suspension est encore en suspens, ndlr). Je veux être sur le terrain, car c’est là que je suis le plus heureux.» Pour son plus grand bonheur et celui de son nouveau club.