Patrice Evra mis à pied par l’OM !

On en sait plus sur les suites de l’affaire Patrice Evra. Après avoir frappé un supporter ce jeudi soir à Guimaraes en League Europa, le joueur a fait l’objet d’une enquête organisée par son club qui souhaite faire la lumière sur les événements de la soirée de jeudi. L’OM avait alors condamné le comportement de l’international français tout comme celui des supporters qui l’avaient provoqué. Patrice Evra ne devrait pas rejouer de sitôt, car son club a publié un nouveau communiqué ce vendredi soir où l’on apprend qu’il est mis à pied.

Communiqué officiel de l’Olympique de Marseille https://t.co/79HEj1rFSQ pic.twitter.com/Ufli8agO3d

— Olympique Marseille (@OM_Officiel) 3 novembre 2017

«Jacques-Henri Eyraud, Président de l’Olympique de Marseille, a rencontré Patrice Evra ce jour et lui a signifié sa mise à pied avec effet immédiat et sa convocation à un entretien préalable à une éventuelle sanction disciplinaire. En outre, les premiers résultats de l’enquête interne diligentée par le club font apparaître un comportement inacceptable de la part d’une poignée de provocateurs ayant proféré des injures haineuses particulièrement graves à l’encontre du joueur et ce, alors que celui-ci et ses coéquipiers s’échauffaient en vue d’une rencontre importante. En tant que joueur professionnel et expérimenté, Patrice Evra ne pouvait y répondre d’une manière aussi inappropriée» entame le communiqué olympien.

Dans la suite du texte, l’OM explique que l’enquête se poursuit et que les supporters fautifs sont toujours dans le viseur du club. Ces derniers avaient insulté Evra avant d’en découdre avec lui en rejoignant la pelouse depuis le parcage dans lequel ils se trouvaient. «Le club poursuit son enquête et utilisera tous les moyens de droit à sa disposition à l’encontre d’individus qui, sous couvert de leur passion pour l’OM, mettent en danger sa réputation en pénétrant sur le terrain et en injuriant un joueur au lieu de le soutenir.» Qu’on se le dise, cette histoire n’est pas encore terminée loin de là, mais on commence à y voir plus clair avec les premières sanctions.