OM-OL : Daniel Riolo se lâche complètement
Triste, honteuse, cauchemardesque… les adjectifs manquent pour définir la soirée du 29 octobre en Ligue 1. L’Olympique de Marseille et l’Olympique Lyonnais ne se sont pas affrontés. Non. La faute à des bus, caillassés, et des hommes, blessés, choqués. Une nuit horrible pour le football français alors que la LFP tente de séduire de potentiels diffuseurs. Dans ce marasme, Daniel Riolo n’y va pas de main morte sur RMC. Selon l’éditorialiste, «la société française est malade et le foot est un reflet de ce qu’il se passe dans la société.» Il poursuit : «On ne peut pas énumérer les incidents car cela prendrait trop de temps. Cette guirlande a explosé hier car on a franchi un cap. Un entraîneur a été touché, il a terminé le visage en sang. Ça pourrait être un guet-apens. L’hôtel des joueurs était à dix minutes du stade. Le bus a mis 35 minutes pour faire le trajet et a été pris d’assaut. On a eu le sentiment que c’était un peu préparé. C’est une canette qui a atterri dans le visage de Fabio Grosso.»
«Le bus s’arrête à côté d’un bar. D’un coup, on se met à canarder le bus. À travers l’enquête, il faut déterminer s’il fallait dégager la route. On parle d’une voiture qui a peut-être ralenti le bus à l’endroit où il a été caillassé. Quand c’est à l’intérieur du stade, il y a les vidéos qui permettent d’identifier les auteurs des troubles. On exclut ces gens à vie et on ne veut plus les voir dans les stades. Là, c’était à l’extérieur. On n’empêchera pas des abrutis d’être à la terrasse d’un café. Il faudra que les sanctions soient lourdes. Le problème de notre pays, c’est que les sanctions intérieures et extérieures, ne sont jamais assez lourdes dans n’importe quel domaine. Une fois qu’ils seront identifiés, ce sera l’administration qui prononcera une interdiction de stade, pas le club. Ça ne les empêchera pas de revenir au café du coin balancer un pavé dans le bus. Il faut voir le trajet du bus, il y a probablement eu des erreurs», termine enfin Daniel Riolo, visiblement remonté.