Les pires panic-buy de l'histoire du mercato
Ces dernières années, le «panic-buy» a été démocratisé par les Anglais, devenu spécialiste du genre. Un transfert de dernière minute provoqué par un mercato chamboulé tardivement ou tout simplement un dossier qui tarde à se concrétiser. Souvent très coûteux, ces recrutements s’apparentent rapidement à des erreurs de casting.
Andy Caroll, le flop par excellence
En janvier 2011 , lors du dernier jour du mercato hivernal, Liverpool casse sa tirelire et débourse pas moins de 40M d'euros pour s'attacher les services de l'attaquant de Newcastle, annoncé comme un grand espoir du football anglais. L'attaquant longiligne d'1m91, supposé épauler Luis Suarez, ne parvient pas à assumer le poids de son transfert. 11 petits buts et 58 matchs plus tard, Andy Caroll quitte les pensionnaires d'Andfield avec l'étiquette de plus grand flop de l'histoire des Reds. Un panic-buy de la part de Liverpool qui a été provoqué par le départ du serial buteur Fernando Torres vers Chelsea.
Chelsea, habitué des achats de panique
58 M€ pour arracher Fernando Torres à Liverpool le 31 janvier 2011. A l'époque, El Nino Niño fait partie des meilleurs attaquants au monde. 36 M€ pour Juan Cuadrado le 2 février 2015 afin de pallier au départ d'André Schürrle VfL Wolfsburg. 3,5M pour Papy Djilobodji lors du dernier jour du mercato estival 2015 afin de renforcer un secteur défensif jugé trop limité. Chelsea est un habitué du «panic-buy» et n'a visiblement pas appris de ses erreurs du passé. Tous ces transferts cités ont été réalisés dans la précipitation. Point commun : aucun n'a réussi chez les Blues.
Le «panic-buy» s'exporte en France
Si les Anglais sont les spécialistes du panic-buy, en France, au Paris Saint-Germain plus précisément, le duo Everton-Souza a fait fort. Un duo de Brésilien qui a coûté 6M et qui restera à jamais comme les plus gros flops de l'histoire du club de la capitale. Pourtant, entre la Ville Lumière et le Brésil, l'histoire avait déjà prouvé par le passé que le mariage pouvait s'avérer prometteur. Mais ces inconnus, arrivés le dernier jour du mercato hivernal 2008, se sont révélés comme étant de réelles impostures.
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