Euro 2024 : les choses sérieuses commencent pour l’Espagne et son statut de nouveau favori

Par Max Franco Sanchez
2 min.
Alvaro Morata, Dani Carvajal et Lamine Yamal célèbrent un but de l'Espagne pendant l'Euro 2024 @Maxppp

Après une bonne phase de poules, la Roja commence la phase éliminatoire de cet Euro 2024 avec une étiquette de favori qu’elle n’avait pas au début du tournoi.

C’est la bonne surprise de cet Euro. L’équipe menée par Luis de la Fuente a été la seule équipe à avoir remporté ses trois rencontres de poules. Avec la manière qui plus est, et dans un groupe particulièrement relevé sur le papier, avec l’Italie et la Croatie. Et les Espagnols en sont les premiers surpris. Il faut dire qu’en Espagne, il n’y avait pas un engouement exceptionnel avant cet Euro. Le sélectionneur ibérique était particulièrement critiqué, la fédération traverse une énième crise institutionnelle et les fans espagnols voyaient leur équipe nationale bien inférieure au reste des gros pays européens.

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L’objectif, aux yeux des médias et du peuple espagnol, était de faire bonne figure et de permettre à une équipe assez jeune de prendre de l’expérience. Mais finalement, la bande de Rodri et de Lamine Yamal a montré être en capacité d’aspirer à plus qu’une simple mention assez bien dans cet Euro, et désormais, tout le monde est convaincu que l’Espagne a une carte à jouer. Les individualités de la Roja sont au niveau, avec ce joli duo Williams-Yamal devant. Mais pas que, puisque Pedri retrouve des sensations, Rodri est sans surprise exceptionnel dans l’entrejeu alors que le duo Cucurella-Carvajal est impérial sur les flancs de la défense.

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Les Espagnols temporisent

Collectivement, les Ibères sont parfaitement rodés, ce qui peut surprendre puisque la plupart des joueurs n’ont pas un passif énorme ensemble. Tout n’est pas parfait bien sûr, puisqu’il y a tout de même quelques failles en défense qui auraient pu coûter cher malgré ce triple clean sheet, tout comme les attaquants espanols ont parfois du mal à concrétiser leurs occasions. Mais dans le même temps, les autres gros, si on met de côté l’Allemagne et le Portugal à un degré moindre, ont affiché un visage assez médiocre et semblent assez loin de l’Espagne. Outre-Pyrénées, on refuse cependant d’assumer totalement ce nouveau statut. Les supporters et les journalistes sont évidemment ravis des prestations de leur Roja, mais, comme par superstition, refusent de parler de candidat au titre et écartent les comparaisons avec l’Espagne de 2008.

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Au sein du groupe espagnol, curieusement, on semble assumer cette nouvelle étiquette sans trop de problèmes. « Etre favori ne te garantit rien, il faut être prudent. Un jour tu es tout en haut, le lendemain tu es au sol », a tout de même prévenu Luis de la Fuente après la victoire contre l’Albanie. Face à la Géorgie, les choses sérieuses vont commencer. Certes, la Roja avait battu son prochain rival sur le lourd score de 7-1 lors des qualifications pour la compétition en septembre dernier, mais l’autre sensation de l’Euro a montré pouvoir rivaliser contre n’importe quel rival dans cette compétition, avec un excellent Giorgi Mamardashvili qu’on connaît bien en Espagne dans les cages. Place au spectacle !

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