PSG : les franches explications d'Emery sur le problématique cas Di Maria

Hatem Ben Arfa, Jesé ou Jean-Kevin Augustin l’ont appris à leur dépens cette saison, il n’est pas toujours facile d’entrer dans le groupe de joueurs convoqués par Unai Emery pour les matches du PSG. D’autres ne connaissent pas cette crainte. Hormis blessure, Angel Di Maria parait non seulement assuré de sa place dans le groupe, mais surtout dans le onze de départ. Titulaire à 13 reprises en Ligue 1, 5 fois en Ligue des Champions, l’Argentin fait clairement partie des hommes de base d’Emery. Malheureusement, ses performances sont loin d’être à la hauteur de la confiance accordée par son entraîneur.

Avec seulement 1 but en L1 (2 en Ligue des Champions) et 5 passes décisives, le milieu offensif n’affiche pas les mêmes statistiques que la saison passée à pareille époque. Pire, il étale d’inquiétantes faiblesses dans le jeu : un déchet énorme, très peu de différences balle au pied, une inspiration disparue et un impact défensif médiocre. Cela ne l’empêche pas d’être couché sur la feuille de match à tous les coups. Face à Nice, Di Maria a livré une prestation dans la lignée de sa saison mais cette fois, il a pu entendre clairement les sifflets du public du Parc des Princes à sa sortie en fin de match.

Emery ne lâche pas Di Maria

Mais alors pourquoi Unai Emery continue-t-il de le titulariser ? L’entraîneur a évoqué le sujet en conférence de presse.« J’ai deux chemins pour moi : l’enlever de l’équipe ou continuer avec lui pour la confiance. Je dois regarder qui est le meilleur joueur à cette position. C’est plus facile d’enlever un joueur quand il est mal. Mais je préfère donner la confiance. Après, c’est clair que la confiance ne va pas dans une seule direction. Pas seulement de moi à lui, de l’équipe à lui, du PSG à lui, des supporters à lui mais de lui à nous. La patience est importante dans le football, les résultats et la performance aussi. Aujourd’hui, on va continuer avec la confiance dans le joueur », a-t-il affirmé. On peut donc comprendre que la mise sur le banc de Di Maria n’est pas imminente…

Clairement, Emery soutient son joueur et refuse de le critiquer publiquement ou de le mettre sur la touche. C’était la solution choisie par Laurent Blanc il y a deux ans lorsqu’il défendait bec et ongles un Thiago Silva moins performant. Il avait été récompensé par le retour du Brésilien au plus haut niveau. Emery choisit la même voie mais il doit gérer l’impact de sa décision sur des joueurs comme Jesé ou Ben Arfa, plus souvent remplaçants et qui se morfondent sur le banc…