Jérémy Ménez ouvre la porte à la Chine

Alors qu’il évoluait à l’AS Roma, Jérémy Ménez était revenu en France, au Paris Saint-Germain, lors de l’arrivée des Qataris dans le club de son coeur. 19 buts et 110 matchs plus tard, l’ancien Monégasque quittait le PSG pour traverser à nouveau les Alpes et atterrir en Italie, à l’AC Milan cette fois-ci. En fin de contrat dans un an, l’international français ne sait pas encore ce qu’il fera à l’avenir. « Pour l’instant, je ne me suis pas penché dessus. Personnellement, je me sens bien ici. Il faudra se mettre autour d’une table avec les dirigeants », explique-t-il dans l’Equipe.

Pourtant, avec l’explosion des transferts ces dernières années et voyant que les droits télévisés perçus par les clubs anglais vont augmenter la saison prochaine et que la Chine a décidé de s’investir dans les transferts de joueurs qui évoluent en Europe, Ménez ne risque pas de manquer de sollicitations. Il en a d’ailleurs eu, en provenance du pays d’Asie de l’Est dès cet hiver. « Il y a eu quelques contacts, mais j’ai préféré finir la saison au Milan et me soigner », a-t-il confié lors de cet entretien. Mais, dès lors, qu’en est-il de l’avenir ? La Chine peut-elle être une destination pour l’ailier de 28 ans ?

« Je vais parler franchement : j’ai la chance de faire un super métier, d’avoir joué dans de grands clubs, mais on est pas non plus tous nés avec une cuillère en or dans la bouche. Quand tu vois ce que proposent les clubs chinois, ça fait réfléchir, c’est humain... », a-t-il admis ensuite. Après le Moyen-Orient, après les États-Unis, la Chine sera-t-elle le nouvel eldorado du foot mondial ? Nul ne peut le prédire, mais ce que l’on sait c’est qu’aujourd’hui, [les moyens mis en oeuvre->http://www.footmercato.net/autre-championnat/les-dessous-du-mercato-fou-des-clubs-chinois_171241] ne laissent plus insensibles ni les jeunes joueurs au fort potentiel ni les grands noms du football européen.