La concurrence existe-t-elle entre Douchez et Sirigu ? Le premier partait pour être titulaire cette saison, mais sa blessure a ouvert la porte à l’arrivée de Sirigu. Pour accepter de venir suppléer Douchez, l’Italien a posé une condition, qui laisse désormais peu d’espoir au gardien français.
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Pauvre Nicolas Douchez, entend-on parfois dans les conversations de supporters parisiens. En effet, la situation de l’ancien gardien rennais n’est pas facile à vivre. Arrivé gratuitement cet été au Paris Saint-Germain, il s’est blessé à la fin de la préparation estivale. Leonardo est alors intervenu pour recruter un portier qu’il a vu évoluer en Italie, à Palerme, à savoir Salvatore Sirigu. La suite est connue, l’Italien n’a pas mis beaucoup de temps pour montrer tout son talent et s’est imposé sans mal comme titulaire. Mais il faut savoir que Sirigu a très bien joué le coup.
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En effet, Antoine Kombouaré a dévoilé les dessous de l’arrivée du portier transalpin, pour éclairer un peu les conditions de la concurrence avec Douchez.« Tout a été expliqué avec Nicolas Douchez. Pour lui en tout cas il n’a pas eu de chance car il s’est blessé au plus mauvais moment. S’il n’est pas blessé, il joue », a lancé l’entraîneur parisien hier soir dans 100 % Foot, lorsqu’il lui a été demandé s’il se sentait mal vis-à-vis de sa recrue initiale. « Au moment où Douchez se blesse, on décide alors de faire venir Sirigu, et la condition de l’italien c’est "coach ok je viens mais à une seule condition, c’est que si je joue et que je suis bon, je reste". »
Conscient qu’il débarquait dans la foulée d’un autre portier, Sirigu a donc exigé l’assurance que ses premières prestations pourraient lui assurer la place de titulaire si jamais elles étaient bonnes. Kombouaré a accepté le marché et en a fait part à Douchez. « J’ai donc été voir Nico pour lui dire que je fais venir un très jeune gardien qui est international italien et la condition pour lui qu’il vienne, c’est que s’il joue et qu’il est bon, je suis obligé de le laisser. Toi aujourd’hui t’es blessé, manque de chance pour toi, mais c’est comme ça. Le principal maintenant c’est qu’il a compris et qu’aujourd’hui on a la chance d’avoir deux très bons gardiens. » Sirigu n’a pas laissé passer sa chance et a impressionné son monde à l’aide de quelques parades de haut niveau. À 31 ans, Douchez a pu une nouvelle fois constater que le monde du football professionnel était impitoyable.
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