PSG - Atlético : les justifications improbables de Luis Enrique après la nouvelle débâcle
Au Parc des Princes, le PSG a chuté face à l’Atlético de Madrid (1-2) ce mercredi soir, au cours de cette 4ème journée de Ligue des Champions. Une rencontre marquée par les éternels mêmes maux dans le jeu parisien.
Le Paris Saint-Germain n’avait tout simplement plus le choix ce mercredi soir. Après une défaite à Arsenal, un match nul face au PSV Eindhoven et une maigre victoire contre Girona, les joueurs de Luis Enrique se devaient de rendre une copie parfaite à domicile contre l’Atlético de Madrid, lors de la 4ème journée de la Ligue des Champions. Au Parc des Princes, l’entraîneur espagnol a sorti l’artillerie lourde : retour de Gianluigi Donnarumma dans les cages avec une défense classique composée de Marquinhos, Nuno Mendes, Willian Pacho et Achraf Hakimi, un milieu garni des talents de Warren Zaïre-Emery, de Vitinha et de João Neves, alors que l’on retrouvait Marco Asensio en faux neuf entouré de Bradley Barcola et Ousmane Dembélé. Pourtant, malgré une entame de match très intéressante et une domination nette, le PSG, qui avait ouvert le score avec un but de Zaïre Emery, a chuté dans les derniers instants de la rencontre (1-2). C’est la première défaite du PSG à domicile en phase de groupes/de championnat de Ligue des Champions depuis le 7 décembre 2004 contre le CSKA Moscou.
Malgré 22 tirs au total, les Parisiens n’ont, comme à leur habitude, pas su verrouiller la victoire. Mais pire encore, les Colchoneros en ont profité pour réaliser le holdup parfait avec le but de la victoire signé Ángel Correa. D’ailleurs, le club de la Capitale a perdu un match de C1 sur un but inscrit à partir de la 90ème minute de jeu pour la 3e fois après le 5 avril 1995 contre l’AC Milan et le 18 septembre 2018 contre Liverpool. : «Il n’y a pas de mots. Je crois lors de nos 3 matchs à domicile, on a été infiniment supérieur à nos rivaux mais on n’a pas la chance avec nous. Demain, on va se lever, il reste 4 matchs et tant qu’il y aura des matchs, on va se battre. Cela fait 30 ans que je suis dans le foot, et je n’arrive pas à expliquer ça. Il faut voir le match mais le résultat est totalement injuste», a d’abord martelé l’entraîneur espagnol. Plus les semaines passent, plus c’est un Luis Enrique perdu et sans idée qui s’avance en conférence de presse pour analyser les problèmes offensifs du PSG.
Luis Enrique perdu face à la triste réalité
Luis Enrique a perdu 44% de ses matchs sur le banc avec le PSG en Ligue des Champions (7/16), soit le ratio de défaites le plus élevé pour un entraineur le club parisien dans la compétition sous QSI. Les Rouge et Bleu ont aussi perdu 5 matchs lors d’une même année civile en Coupe d’Europe pour la première fois de son histoire. Avec 4 points pris en 4 rencontres, ce début de campagne représente également le pire démarrage du club en Ligue des Champions depuis l’arrivée du Qatar : «Il faudrait que je revoie ce match pour l’analyser en profondeur. C’est inexplicable ce qui nous arrive sur les trois matches à domicile. Le mot qui les définit le mieux, c’est inexplicable et injuste. Aujourd’hui, c’est un jour de merde», a tenté de justifier Luis Enrique en conférence de presse après cette nouvelle déception européenne. Mais alors d’où vient le problème de cette inefficacité ? Car les semaines se suivent se ressemblent. En Ligue des Champions, le PSG affiche une moyenne de 21 tirs tentés par match, le deuxième plus haut taux de la compétition - pour seulement deux buts marqués dans le jeu (trois en comptant le CSC de Paulo Gazzaniga à Girona).
Alors qu’il s’entête à aligner Kang-in Lee ou Marco Asensio en pointe de son attaque dans un rôle modulable de faux 9, Luis Enrique veut toujours croire en son système de jeu malgré la présence de Randal Kolo Muani ou le retour à venir de Gonçalo Ramos : «Cet attaquant d’où je le sors ? Je suis fidèle à mes idées. Le jour où j’échouerai, ce sera avec mes idées. Je continuerai de suivre mes idées. Je suis sur le bon chemin, dans une série invraisemblable. À dire vrai, la responsable de la création de 50 occasions de but, c’est l’équipe et le responsable de tout, c’est l’entraîneur. J’assume tout. Je vais faire de mon mieux pour que l’équipe continue de créer des occasions. C’est très difficile d’expliquer cette série. Ça ressemble à une mauvaise blague. Je me sens très mal. Comme les joueurs, il faudra analyser avec la tête froide et rebondir. Nous avons besoin de 20 occasions, l’adversaire éternue et il marque. Il faut se relever et tenter», a poursuivi le tacticien natif de Gijon. Retour au turbin dès demain avec des semaines très importantes qui se profilent pour le Paris Saint-Germain afin de, comme la saison dernière, accrocher dans la douleur l’essentiel à savoir un ticket pour les tours suivants.
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