Ligue 1

Mathieu Valbuena raconte son bizutage mouvementé à l’OM

Avant de devenir l'homme décisif de l'OM, Mathieu Valbuena a connu des moments difficiles et particulièrement un bizutage intense, comme il le raconte dans son autobiographie.

Par Aurélien Léger-Moëc
2 min.
Olympique Marseille Mathieu Valbuena @Maxppp

27 ans et déjà une autobiographie. Décidément, Mathieu Valbuena est un homme à part. Certes, il n’est pas rare de voir des footballeurs raconter les moments forts de leur carrière avant même la fin de celle-ci. Mais le parcours de Valbuena n’a rien de commun aux autres. C’est d’ailleurs cela qui a inspiré le titre de son livre, « Mon parcours du combattant », qui sortira le 26 janvier prochain. Il y raconte le refus des Girondins de Bordeaux de l’intégrer au groupe professionnel ou encore ses débuts délicats à l’OM.

La suite après cette publicité

Son bizutage à l’Olympique de Marseille est d’ailleurs l’un des passages repris aujourd’hui par Le Parisien. « J’ai l’impression d’être un mal-aimé. Peut-être devrais-je simplement m’ouvrir plus ? (…) Un fait se détache : les blagues tournent souvent autour de moi. À table, à l’entraînement, dans le vestiaire. (…) Un jour, je me rends sur le parking. Plus de voiture. L’a-t-on volée ? Pas du tout. Elle est garée sur celui de l’équipe réserve, en contrebas. Elle déborde de papiers journal, les portes sont ouvertes… Je passe sur le Musclor, produit chauffant, dans mon caleçon, sur les chaussettes coupées… Personne ne signe ces méfaits. (…) Je me sens à l’écart du groupe. Et que dire de cette histoire à Bordeaux, cette première saison ? Une fille se retrouve par hasard avec nous à l’hôtel. Comme je suis natif de Bordeaux, on m’accuse de l’avoir prise dans mes bagages. Je ne me sens déjà pas intégré et on me colle ça sur le dos. Je m’effondre. On est convoqués par José Anigo : je suis très mal. Je vais voir Samir Nasri : « je vous jure que ce n’est pas moi ! » Personne ne semble me croire »

Aujourd’hui, plus personne n’oserait faire du « Petit » le souffre-douleur de l’équipe, tant il est indispensable au bon fonctionnement du club phocéen. Cependant, il ne garde pas rancune à l’égard de ceux qui l’ont soumis à un tel traitement, comme il l’a confié au Parisien. « Sur le bizutage à l’OM, je n’ai pas donné de noms. Je n’ai pas de rancune, je n’en veux à personne », a-t-il assuré. Cela fait partie d’un passé qui doit désormais lui sembler très lointain !

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier