CdL

PSG - Metz : les notes du match

C'était l'ultime rencontre de ces quarts de finale de la Coupe de la Ligue : le PSG accueillait le FC Metz au Parc des Princes pour tenter de rejoindre Bordeaux, l'AS Nancy et l'AS Monaco en demi-finales. Paris l'a emporté facilement (2-0).

Par La Rédaction FM
10 min.
PSG Thiago Emiliano da Silva @Maxppp

Pour affronter le FC Metz en quart de finale de la Coupe de la Ligue, Unai Emery devait faire face à une multitude de blessés. L'entraîneur basque avait donc décidé de faire confiance à ses jeunes. Ainsi, Nkunku, Kimpembe et Ikoné étaient tous trois titulaires pour cette rencontre qui reste importante pour le club de la capitale. Mais les Titis se mettaient vite en évidence ! Après moult bonnes passes d'Ikone, Nkunku côté gauche envoyait un centre de l'extérieur du pied, mais Cavani ne parvenait pas à cadrer sa tête (11e). Dans la foulée, Meunier n'était pas loin d'ouvrir le score, mais sa reprise trouvait le poteau messin (12e).

La suite après cette publicité

Cavani a eu une nouvelle fois l'opportunité d'ouvrir la marque, mais sa reprise, sur un centre somptueux de Nkunku, à bout portant aux six mètres était stopée somptueusement par Oberhauser (17e), quel arrêt ! Mais à force de tenter, le PSG allait trouver la faille ! Sur un corner obtenu par Jonathan Ikoné et frappé par Di Maria, Thiago Silva s'élevait plus haut que tout le monde - étrangement seul - et propulsait le ballon dans les buts (1-0, 27e). Côté messin ? Pas grand-chose, des semblants de contre-attaques avec comme seule « occasion » un centre repoussé par Areola juste devant Vion (15e). A la pause, le PSG menait logiquement 1-0.

Au retour des vestiaires, le Paris Saint-Germain comptait bien continuer sur ce rythme. Ainsi, Ikone tentait sa chance, mais tombait sur un Oberhauser qui se détendait très bien (46e). Metz répliquait dans la foulée avec une tête de Diallo, sur un centre de Renaud Cohade, captée sans aucun problème par Alphonse Areola (50e). Ensuite, Adrien Rabiot récupérait magnifiquement bien, Angel Di Maria centrait parfaitement, mais Cavani ne cadrait pas sa reprise de la tête (51e). Le score était une nouvelle fois préservé par un sauvetage de Franck Signorino sur sa ligne sur une frappe parfaitement croisée de Di Maria (54e).

La suite après cette publicité

Un doublé pour Thiago Silva

Metz, avec l'entrée de Mevlut Erding, continuait à tenter sa chance quand les joueurs en avaient l'occasion, mais ni Renaud Cohade, ni Diallo ne parvenaient à cadrer leur tentative. Mais les visiteurs allaient encore avoir chaud ! Après un joli jeu à deux entre Rabiot et Di Maria, l'international argentin butait sur Oberhauser, le cuir revenait sur Ben Arfa qui feintait et transmettait à Cavani, mais le portier messin s'interposait une nouvelle fois (67e).

Mais une nouvelle fois, Paris allait s'en sortir sur coup de pied arrêté. On prend les même et on recommence : corner de Di Maria, tête au premier poteau de Thiago Silva (2-0, 72e). Par la suite, Unai Emery a géré sa rencontre en faisant rentrer Thiago Motta à la place de Verratti et Blaise Matuidi à la place d'un Edinson Cavani assez décevant en terme d'efficacité. Quoi qu'il en soit, le Paris Saint-Germain l'emporte (2-0) et se qualifie pour les demi-finales de la Coupe de France.

La suite après cette publicité
  • L'homme du match : Thiago Silva (8) : O'Monstro reste O'Monstro même le maillot déchiré dès les premières minutes du match. Le capitaine parisien sait presque tout faire bien. Il rassure sa défense et marque sur corner (27e). Impérial défensivement, le défenseur central s'est même offert un doublé sur un nouveau corner de Di Maria qu'il coupe au premier poteau (72e). Que demande le peuple ?

PSG :

  • Areola (6) : le portier du Paris Saint-Germain n'a pas eu grand-chose à faire très honnêtement. Principal fait d'armes de sa première période ? Une bonne sortie devant Vion (15e). Sinon, il s'est attelé à bien renvoyer au pied ou capter les ballons absolument pas dangereux. En deuxième période il a juste eu à regarder les ballons messins fuirent le cadre.

  • Meunier (6,5) : on a l'habitude avec lui maintenant. Il est très offensif et surtout excellent. Ses centres sont des quasi-passes décisives à chaque fois. L'international belge a aussi trouvé le poteau à la 12e minute. Toujours aussi bon en deuxième période, on se demande pourquoi il a décidé d'arrêter de centrer.

  • Thiago Silva (8) : voir ci-dessus.

  • Kimpembe (6) : lui aussi on a pris l'habitude de le voir. Il est très près de son adversaire direct au duel et l'empêche très souvent de relancer, n'hésitant pas à la suivre très loin de sa surface. Son travail sur le but est indispensable pour que Thiago Silva se retrouve seul (27e)

  • Maxwell (6) : avec Thiago Silva, l'international brésilien est la caution expérience de cette défense parisienne. Et lui aussi on l'a trouvé très haut, n'hésitant pas à se projeter dans le dos de la défense, profitant des caviars de Marco Verratti. Toutefois, les « attaques » messines sont souvent venues de son côté.

  • Verratti (7) : l'international italien régale lorsqu'il est dans cette forme. Il a d'abord excellé dans les longs ballons dans le dos de la défense pour servir Meunier ou Maxwell. Puis il a usé de sa technique pour ressortir les ballons de son camp, mais aussi dans la surface adverse. Un régal pour les yeux. Remplacé par Thiago Motta (76e). L'international italien a un peu cassé le rythme mais est surtout resté bien placé.

  • Rabiot (6,5) : un peu plus discret que son collègue transalpin du milieu de terrain, Adrien Rabiot reste un excellent joueur. Il a été plus discret, mais tout aussi efficace. Il a réussi la quasi-totalité de ses passes et a su récupérer un bon nombre de ballons pour relancer les attaques de son équipe.

  • Nkunku (6) : c'est l'une des bonnes surprises d'Unai Emery. En première période, il a été partout. Il offre un ballon de but à Cavani, mais... c'est Cavani et l'international uruguayen ne cadrait pas sa tentative. Il a été très bon sur les côtés. De très bons points pour lui ce soir.

  • Di Maria (7) : ce mercredi soir, on a vu un Di Maria que l'on n’avait pas vu depuis un moment ! Hargneux, bagarreur, en témoigne ce tacle pour stopper une attaque adverse. C'est lui qui offre sur corner le but de l'ouverture du score à Thiago Silva (27e). Il gagnerait en revanche à lever un peu plus la tête lorsqu'il est à 25 mètres des buts adverses. Il offre un nouveau but à Thiago Silva sur un autre corner (72e).

  • Cavani (3) : Edinson Cavani doit être terrible pour les amoureux du PSG. Il claque un nombre de buts incroyable, mais qu'est ce qu'il vendange ! En première mi-temps, il a tout raté. De sa tête sur un service de Nkunku à cette frappe aux six mètres sur le portier messin. Il n'a rien réussi. Remplacé par Blaise Matuidi (80e). Le Français a récupéré quelques ballons et a tenter d'apporter offensivement alors que le match touchait à sa fin.

  • Ikoné (6) : il gagnerait à lever aussi un peu à lever la tête, mais quel potentiel ! C'est un réel dynamiteur, il provoque, il dédouble. Quand il regarde autour de lui, il tente des combinaisons. Il tombe sur un bon Oberhauser (46e). La formation parisienne se porte plutôt bien apparemment, merci pour elle. Talent à confirmer. Remplacé par Hatem Ben Arfa (52e). L'international français a été en jambes, proposant sans cesse. Il offre une balle de but à Cavani qui ne concrétise pas (67e).

Metz :

- Oberhauser (6) : il a commencé son match avec une grosse mésentente avec ses défenseurs ce qui n’a pas été idéal pour se mettre en confiance. Il est ensuite sauvé par son poteau (13e). L’Ajaccien de formation s’est ensuite bien rassuré avec un arrêt incroyable du pied (17e) sur une frappe à bout portant de Cavani. Le remplaçant de Didillon ne peut en revanche pas grand-chose sur les têtes imparables de Thiago Silva (27e et 72e). Il dégoûte les attaquants parisiens avec une double parade incroyable à la 66e. Sur les 18 corners concédés, il aurait pu sortir les poings un peu plus souvent pour soulager ses camarades.

- Balliu (3) : le latéral droit formé au FC Barcelone n’a pas été très tranchant, ni défensivement, si offensivement. L’Espagnol laisse par exemple Nkunku absolument seul en début de match, mais Di Maria a préféré la jouer perso. Il laisse souvent 3-4 mètres d’avance à ses adversaires directs, comme en tout début de première mi-temps avec une frappe excentrée d’Ikoné. Quand même auteur de deux beaux sauvetages (48e, 51e) sur le même adversaire, qui rattrapent un peu son match. Se blesse à la cuisse et laisse ses partenaires défendre à 10 sur le second but de Thiago Silva (72). Laisse sa place à Rivierez (73e) qui a bien tenu son couloir.

La suite après cette publicité

- Milan (4,5) : le capitaine des Grenats a été agressif sur le ballon, comme sur Cavani (10e) alors que l’attaquant parisien aurait pu ouvrir le score. Il a récolté un carton jaune logique pour une faute sur le jeune milieu parisien Nkunku (41e). Coups d’épaules et gros dégagements, la recette préférée de l’Italo-Argentin.

- Falette (4) : ce solide défenseur (1m84, 89kg) formé à Lorient a été combatif. Il couvre bien sa défense grâce sa vitesse (21e), puis il sauve, juste après, les siens avec sa belle détente (22e). Mais il est bien trop en retard au marquage de Thiago Silva sur le premier but du capitaine parisien (27e).

- Signorino (3,5) : le vétéran ce cette défense (35 ans) commence mal son match en négociant mal un long ballon qui profite à Di Maria, mais heureusement pour les Messins, Cavani était hors-jeu. Il est à l’origine de quelques belles montées, avec une belle qualité de centre, mais qui n’ont rien amenées. Il est souvent en retard, comme sur Cavani, qui décroise trop sa tête (11e). Il oublie ensuite Nkunku dans son dos (17e) même si le jeune parisien était légèrement hors-jeu. Il sauve les siens sur la ligne, alors que la frappe de Di Maria allait au fond (54). Il a contenu fébrilement Meunier et Di Maria dans l’ensemble.

- Phillipps (3) : en compagnie de Cohade, ils se sont trop souvent jetés précipitamment sur les Parisiens. Ses derniers ont d’ailleurs bien profité des boulevards laissés par les Messins. Le Luxembourgeois a eu très peu de ballons à jouer, un travail de l’ombre, mais globalement inefficace.

- Cohade (4,5) : l’ancien joueur de l’AS Saint-Etienne a, comme son compère au milieu de terrain, trop souvent couru dans le vent, laissant des boulevards aux Parisiens. Avec le ballon, il a été propre. Auteur de bonnes passes et montées tranchantes avec souvent des centres de qualités que ses partenaires n’ont pas réussi à transformer.

- Mollet (4) : le milieu bourguignon a dépensé beaucoup d’énergie dans le pressing, mais trop souvent sans résultats. Il signe néanmoins la seule frappe cadrée messine en première mi-temps avec un coup franc lointain, bien brossé, mais un peu trop mou qui n’inquiète pas Areola (26e). En deuxième mi-temps il force trop sa frappe qui s’envole dans les tribunes du Parc (59e).

- Nguette (5) : ce jeune parisien formé au VAFC (22 ans) aura beaucoup couru et a su se mettre en évidence avec de belles montées en début de match. Mais ses bons centres n’ont trouvé personne. Auteur de bons replis défensifs, il a rendu de très nombreux services à ses copains au milieu dans la récupération. Remplacé par Maziz (77e) qui ne s’est guère plus montré.

- Diallo (3) : match compliqué pour cet attaquant sénégalais de 22 ans. Il a malheureusement été hors-jeu ou en retard sur les rares actions de son équipe en première période. Sa belle tête (50e) atterrie directement dans les gants d’Aréola. Le joueur formé au club messin enroule sa frappe (65e) qui, malheureusement, passe au-dessus de la lucarne parisienne. Avec un peu plus de vista, il aurait pu faire beaucoup mieux sur certains coups offensifs.

- Vion (2) : comme son coéquipier du soir en attaque, il a mis beaucoup d’énergie dans le pressing, mais pour pas grand-chose au final. Le remplaçant de Mevlut Erding aura touché trop peu de ballons pour se montrer dangereux. Pourtant le système à deux pointes mis en place par son entraîneur aurait pu lui donner de l’espace pour exploiter sa pointe de vitesse, mais il n’en fut rien. Remplacé par Mevlut Erding (59e) volontaire mais tout aussi inefficace que ses compères de l'attaque.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier