Real Madrid : Carlo Ancelotti tape du poing sur la table !

Par Dahbia Hattabi
3 min.
Carlo Ancelotti avec le Real Madrid @Maxppp

En conférence de presse ce lundi avant le match opposant le Real Madrid à Stuttgart en Ligue des champions, Carlo Ancelotti a fait passer quelques messages.

Ce lundi après-midi, Carlo Ancelotti (65 ans) était attendu par de nombreux journalistes à la veille d’affronter Stuttgart en Ligue des champions. Mais les suiveurs du club merengue n’étaient pas forcément intéressés par la rencontre face au club allemand. Le Mister n’a été questionné qu’à une seule reprise au sujet du choc de demain en C1. C’était d’ailleurs la dernière question de la conférence de presse. «Merci de m’avoir posé une question sur Stuttgart, ce qui aurait dû être la première question. Le coach a fait du bon travail la saison dernière, bien sûr je me souviens de lui. C’est une bonne équipe et ce sera un adversaire coriace et un match amusant», a-t-il expliqué.

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L’infirmerie madrilène est complète

Le technicien italien a surtout été interrogé sur son équipe. Il a été question de la polémique Vinicius Jr. «Les insultes… personne ne pouvait les supporter, moi non plus. Le geste de mettre la main à la bouche est normal, à cause de tout ce qui se passe », a-t-il lâché avec son flegme habituel. Même chose quand on l’a questionné sur la qualité de son équipe. «Vous avez déjà vu ce qui s’est passé : nous avons perdu Nacho et Kroos, deux joueurs importants. Et Joselu. En échange, arrive l’un des meilleurs joueurs du monde. Avons-nous une meilleure équipe que l’année dernière ? Je pense que oui.» Sauf que son équipe est de plus en plus dans le dur.

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Depuis le début de saison, les pensionnaires du stade Santiago Bernabéu font face à une véritable hécatombe. C’était déjà le cas l’an dernier puisque les Merengues avaient dû se passer durant un long moment de Thibaut Courtois, Eder Militão et David Alaba. Cette année, les Madrilènes sont encore maudits. Outre Alaba, qui souffre d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche depuis l’exercice 2022-23, Eduardo Camavinga (entorse du ligament collatéral interne du genou gauche) et Dani Ceballos (entorse de grade III à la cheville droite) sont sur le flanc. Ils ont été rejoints ce week-end par Brahim Diaz, qui souffre d’une blessure au long abducteur de la jambe droite. Le Marocain devrait manquer deux à trois mois de compétition selon la presse espagnole.

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Ancelotti peste contre le rythme infernal imposé aux joueurs

Un coup dur pour Carlo Ancelotti, qui pourra compter sur les retours de Jude Bellingham (fasciite plantaire) et d’Aurélien Tchouameni (problème au pied gauche) en C1. Idem pour Eder Militão, qui ne s’est pas entraîné aujourd’hui mais qui sera à 100% demain selon son entraîneur. Malgré cela, le Mister n’est pas vraiment satisfait de l’état de ses troupes, souvent handicapées par les pépins physiques depuis le début de la saison. Le blessure de Brahim, bien qu’elle soit moins grave que prévue, a d’ailleurs particulièrement agacé le technicien italien. Devant la presse, il a sérieusement tapé du poing sur la table vis-à-vis du rythme infernal imposé aux footballeurs de haut niveau.

«Nous avons cherché ce qui pouvait être fait, mais cela n’est pas entre nos mains. Le calendrier est bien trop exigeant. À présent, une nouvelle compétition arrive et personne ne sait comment elle va se dérouler. Cela peut être plus amusant ou pas. Mais ce qui est sûr, c’est que nous jouerons au moins encore deux matches supplémentaires. Si les instances dirigeantes ne commencent pas à penser que les joueurs se blessent parce qu’ils jouent trop, nous avons un problème. Je demande que le nombre de matches soit réduit pour avoir des compétitions plus attractives.» Un message fort envoyé à l’UEFA. L’Italien n’est pas le premier à se plaindre de cela cette saison. Kevin De Bruyne et Bernardo Silva (Manchester City) ont également poussé un coup de gueule sur le sujet durant la trêve internationale. Il n’est pas certain que cela fasse changer les choses du côté des instances dirigeantes…

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