LdC : le PSG réalise un gros coup sur la pelouse d’Arsenal

Qu’il semble loin ce 1er octobre 2024, quand un PSG trop tendre dans les deux surfaces s’inclinait à l’Emirates en phase de championnat (2-0). Aujourd’hui en demi-finale aller de Ligue des Champions, le club français revenait sur la pelouse londonienne avec un visage radicalement différent. Luis Enrique a trouvé sa formule, Dembélé est devenu un serial buteur, Kvara est arrivé, Doué s’est révélé. Paris ne finira certes pas la saison de Ligue 1 invaincu mais se présentait à nouveau face à l’écurie anglaise sûr de ses forces et son onze type du moment. La qualification contre Liverpool est passée par là, donnant une confiance formidable. Il en fallait contre des Gunners pas moins optimistes. La double confrontation face au Real Madrid a révélé la formation de Mikel Arteta. Elle aussi est devenue une sérieuse prétendante à la victoire finale.
Cette foi francilienne s’observait dès les premiers instants de cette soirée. Agressifs au pressing, les Parisiens prenaient leurs adversaires à la gorge. Ils les privaient de ballon jusqu’à cette percée de Dembélé dans l’axe. Esseulé au milieu de terrain, l’attaquant orientait à gauche sur Kvaratskhelia qui le retrouvait une fois débarrassé du marquage de Rice. Sans contrôle, l’ancien Rennais ouvrait la marque d’un tir croisé avec l’aide du poteau (0-1, 4e). Outre le tableau d’affichage, le PSG affichait une nette supériorité dans le jeu et frôlait même le break avec cette tête cadrée de Marquinhos (14e), et sur accrochage plus que limite de Timber sur l’intenable Kvara (16e). Raya maintenait son équipe dans le coup en intervenant sur ce tir ralenti du Géorgien (26e) et surtout sur cette tentative de Doué (31e). Le long temps fort du PSG s’achevait là-dessus, assez brusquement.
Paris a souffert mais a tenu
La défense d’Arsenal se décidait enfin à sortir sur le porteur de balle et a profité de la fatigue adverse. Le danger se rapprochait très vite de la surface de Donnarumma, lequel voyait João Neves revenir (illégalement ?) dans les pieds de Merino (38e). La fois suivante, c’est bien le portier italien qui sortait le grand jeu devant Martinelli (45e). Il fallait bien cet arrêt pour rester devant à la pause, qui arrivait à point nommé pour les joueurs de Luis Enrique. La domination infligée par les locaux se confirmait vite au retour des vestiaires. Rice pensait même déposer un coup-franc victorieux sur la tête de Merino dès la première situation mais après un long arrêt de jeu, l’arbitrage vidéo refroidissait un Emirates Stadium qui avait déjà laissé exploser sa joie (47e). Il n’empêche, cette première alerte donnait le ton de la seconde période.
Global
Les Gunners appuyaient une nouvelle fois sur l’accélérateur et trouvaient de plus en plus de passes qui cassaient des lignes. Rice s’affirmait aussi au milieu. C’est lui qui lançait Trossard sur le côté gauche pour s’en aller défier un Donnarumma encore une fois impérial sur cette frappe croisée (56e). Paris trouvait un second souffle, trop faible et trop court pour redevenir dominant mais cela avait au moins le don de faire retomber la pression. Les remplaçants aussi amenaient leur fraîcheur et leurs idées comme Barcola et Ramos. Sur ses premiers ballons, le Portugais offrait même une balle de but à l’ancien Lyonnais (84e), avant de placer son intelligent pointu sur la barre (85e). Les minutes s’égrenaient et après avoir manqué le break, le PSG résistait sur les dernières offensives pour remporter cette demi-finale aller. Il faudra conclure dans 8 jours au Parc des Princes.
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