Équipe de France : ça tâtonne encore…

Par Aurélien Léger-Moëc
3 min.
Didier Deschamps sur le banc contre la Pologne @Maxppp

Une qualification et c’est tout. L’équipe de France a de nouveau proposé un piètre spectacle, pas aidée par une faible sélection belge. Le 4-3-3 installé par Didier Deschamps avec Griezmann côté droit n’a pas convaincu. DD doit-il encore changer ?

Depuis le début de la compétition, rien n’est simple pour l’équipe de France. Des élections législatives au nez de Mbappé en passant par les innombrables débats sur la qualité de jeu proposée, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Même si les joueurs se succèdent en conférence de presse pour vanter la bonne ambiance et la cohésion autour du sélectionneur, le résultat sur la pelouse ne donne pas toujours raison. Contre la Belgique ce lundi, Deschamps avait décidé de maintenir son 4-3-3, mais avec une nouvelle évolution, le positionnement de Griezmann côté droit. Pendant que Mbappé retrouvait son côté gauche, avec Marcus Thuram en pointe. «C’était peut-être pour vous induire en erreur, je n’en sais rien. On avait parlé du losange, on l’avait travaillé un peu la veille. Le coach a voulu faire différemment, on applique les consignes sur le terrain», jugeait d’ailleurs Adrien Rabiot, en zone mixte.

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Un nouveau choix tactique, après les essais infructueux durant la phase de poule. 4-4-2 hybride, Mbappé en pointe dans un 4-3-3, et donc désormais Griezmann à droite. Une nouvelle trouvaille qui n’a pas porté ses fruits puisque les Bleus ont clairement ronronné en première période, peinant à trouver de la profondeur, et surtout de la vitesse dans son jeu. Trop de touches de balles, trop de joueurs qui se marchaient sur les pieds dès lors que Griezmann se réaxait, et finalement trop peu de créativité. «Le coach est venu dans ma chambre, il m’a annoncé ça. Je lui ai dit "Go, on y va". Je suis là pour l’équipe. La dernière fois que j’ai joué à ce poste, c’était à la Real Sociedad, mais côté gauche. Il faut que je m’adapte», lâchait le numéro 7 des Bleus au sujet de son poste, en zone mixte.

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Un seul changement, mais décisif

Cela a été un peu mieux en seconde période, avec des joueurs déterminés à jouer plus vite, à accélérer les transmissions, à éliminer les touches de balle inutiles. Mais ce n’est pas devenu subitement flamboyant. Beaucoup attendaient l’entrée en jeu d’éléments déstabilisateurs comme Dembélé ou Barcola. Mais Deschamps décidait de ne changer à rien, avant de remplacer Thuram par Randal Kolo Muani. Un changement qui lui donnait raison puisque c’est sur une action du joueur du PSG que le score bougeait enfin. Mais il ne touchait pas au reste, que ce soit Rabiot, Griezmann ou Tchouaméni, 3 joueurs avertis durant la rencontre.

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Le sort de la rencontre a de nouveau donné raison à Didier Deschamps, mais il devra à nouveau changer son onze pour le quart de finale. Rabiot sera suspendu pour la prochaine rencontre. Eduardo Camavinga semble la solution évidente pour prendre la suite, à moins qu’il ne relance Griezmann dans ce rôle hybride. Reste à savoir s’il modifiera son animation offensive, qui a de nouveau pêché contre la Belgique. Sous peine de ne pas vivre, une nouvelle fois, les 90 minutes les plus emballantes du tournoi…

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