Arsenal : Chamakh raconte son adaptation réussie

Trois buts en Premier League et trois buts en Ligue des Champions : le début de saison de Marouane Chamakh avec Arsenal est très satisfaisant. Sans faire de bruit, le Marocain s’est solidement installé au poste d’avant-centre, aidé par les absences à répétition de Van Persie et Bendtner. Cette adaptation rapide, il l’espérait et a travaillé en amont pour y arriver, comme il l’a confié au Parisien.« Je n’ai pas connu de problèmes d’adaptation parce que cela faisait deux ans que je me préparais à rejoindre l’Angleterre. Mon plan était simple : ne penser qu’au terrain. Je me suis focalisé à 100 % sur l’aspect football. J’ai eu de la chance d’avoir des coéquipiers français qui m’ont mis à l’aise. Tout est allé très vite. »

Et puis, il n’a pas eu à supporter une pression liée au montant de son transfert ou à sa réputation. Débarqué gratuitement, il n’évoquait aucun souvenir particulier aux supporters anglais. « Je suis arrivé en Angleterre dans l’anonymat. Beaucoup de gens ne me connaissaient pas mais je suis en train de rendre la confiance que le club m’a accordée. A Arsenal, je repars de zéro, je dois me faire un nom », avoue-t-il. S’il concède que cela « fait bizarre de changer de statut », il ne s’en accommode pas moins. Bien intégré dans sa nouvelle formation, il applique les conseils reçus à Bordeaux sous l’ère Laurent Blanc, qui l’ont amené à signer dans un grand club.

A Arsenal, il a découvert un entraîneur respecté et admiré, Arsène Wenger. « Avec Arsène Wenger, c’est une relation différente. Le boss impose un autre respect. Je n’ose pas aller lui parler. Je préfère travailler et me taire. Blanc et Wenger ont des caractères différents mais ils ont la même philosophie : jouer, se faire plaisir, marquer des buts », raconte le Marocain. Jusqu’à présent, cette philosophie est respectée à la lettre par les Gunners et Chamakh. Il ne leur reste plus qu’à gagner des matches sans être forcément bons et le titre de champion sera à leur portée.