Plutôt décevant depuis son arrivée au Paris Saint-Germain, Leandro Paredes semble revivre sous la tunique de l’Albiceleste.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Leandro Paredes n’a pas répondu aux attentes. Arrivé à Paris l’hiver dernier contre un montant dépassant les 45 millions d’euros, l’international argentin est notamment décrié pour sa faible capacité à jouer de l’avant et le manque de prise de risques dans son jeu. Même dans les labeurs défensifs, il a parfois du mal à se positionner. Le joueur passé par la Roma plus tôt dans sa carrière est donc un flop, et on parlait même d’un départ cet été…
Mais depuis le début de cette Copa America, l’ancien joueur du Zenit fait clairement l’unanimité dans son pays. Positionné devant la défense dans le système de Lionel Scaloni, il semble revivre. Dès le premier match, pourtant perdu face à la Colombie (2-0), le joueur du PSG s’est distingué comme l’un des tout meilleurs argentins, recevant les meilleures appréciations dans les médias locaux. Olé lui avait par exemple attribué la meilleure note de l’équipe, un 5,5/10.
L’Argentin le mieux noté depuis le début de la compétition
Avec sa sélection, aux côtés de joueurs comme Gio Lo Celso ou Rodrigo de Paul, on le sent libéré. Il est la rampe de lancement des offensives de l’Albiceleste, faisant le lien à merveille entre l’arrière-garde et le milieu de terrain, dans un rôle bien plus créatif de ce qu’on a pu voir de lui en Ligue 1. Ce n’est pas un hasard s’il a été le troisième joueur à recevoir le plus de fautes lors de la phase de poules de la compétition, n’étant devancé ou égalé que par des joueurs purement offensifs comme Lionel Messi ou Alexis Sanchez.
Face au Venezuela, le Parisien a encore été encensé dans les comptes-rendus des médias argentins. Clarin lui a attribué un 7/10, deuxième meilleure note argentine derrière le buteur Lautaro Martinez, et met en avant « l’élégance » du Parisien. Olé lui met de son côté un 8, la meilleure note avec De Paul et Lautaro Martinez, et évoque la classe du joueur en plus de cette belle passe décisive offerte à l’attaquant de l’Inter.
« J’ai beaucoup lutté pour devenir le numéro 5 de la sélection, pendant beaucoup de temps. Aujourd’hui j’y suis parvenu et j’en suis heureux. Pour moi c’est clair que je suis aussi la sentinelle de cette équipe et je dois réaliser ce travail défensif. J’insiste, ça ne me pose aucun problème. Je suis à l’aise de cette façon », expliquait-il après le match face au Qatar. Thomas Tuchel doit probablement suivre ses performances avec attention, et qui sait, peut-être qu’avec une préparation estivale complète il pourra les rééditer dès le mois d’août avec le PSG…
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