Dans le viseur de l'Olympique Lyonnais, André-Pierre Gignac a finalement surpris tout son monde en rejoignant le club mexicain de Tigres UANL. Jean-Michel Aulas explique l'échec de ce dossier.
André-Pierre Gignac file au Mexique. Si cela pouvait prêter à sourire lorsque la rumeur est sortie de l'autre côté de l'Atlantique, l'hypothèse a pris forme au fil des jours, pour devenir une réalité. Ainsi, ce jeudi, l'attaquant français a posé ses valises au pays des Aztèques, quittant l'Hexagone et un club de l'Olympique de Marseille avec qui il était en fin de contrat. Libre, et bien qu'à un an de l'Euro, l'ancien Pitchoune de Toulouse s'est donc laissé tenter par cet étonnant défi, alors même que l'Olympique Lyonnais lui faisait les yeux doux, avec de solides arguments sportifs à faire valoir, parmi lesquels la perspective de disputer la Ligue des Champions et l'entrée au Grand Stade.
Jean-Michel Aulas, interrogé ce jour dans les couloirs de la future enceinte rhodanienne, dévoile les coulisses de ce dossier qui n'a finalement pas abouti : « J'ai eu André-Pierre à de nombreuses reprises ces derniers jours. On a été assez proche, et puis est arrivée une proposition à, me semble-t-il, 6 M€ nets. Et comme j'avais dit qu'Alexandre Lacazette serait quoi qu'il arrive le joueur le mieux rémunéré (l'OL lui propose 4 M€, Ndlr), ce n'était pas raisonnable », confirme ainsi le président lyonnais. Mais ce dernier, pas rancunier pour un sou, assure qu'il continuera à suivre l'évolution d'APG.
« André-Pierre est un excellent joueur, on a imaginé qu'il puisse nous rejoindre. Il a choisi une autre orientation, chapeau parce qu'il faut le faire. En tout cas, on va continuer à le suivre de très, très près. C'est un joueur que j'aime beaucoup personnellement, que j'admire dans son comportement, dans son adhésion au club qu'il représente », conclut-il, avant de se tourner vers l'avenir : « Ce qui veut dire aussi que nous allons probablement nous tourner vers un autre attaquant français dans les jours qui viennent ». Une histoire d'amour en chasse souvent une autre.
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