Taclé par son président Waldemar Kita, qui lui reproche son comportement dans le cadre des négociations pour son transfert, Papy Djilobodji s'est aujourd'hui défendu.
« Djilobodji nous fait tout un cirque mais c’est pareil. Il s’entend au niveau du salaire avec son club et derrière c’est “démerdez-vous”. Il est bien gentil, mais nous, on compte pour quoi ? Je ne supporte pas ça. Il faut quand même qu’il soit un peu correct, reconnaissant, et qu’il arrête de nous faire du chantage. Moi, si on me met la pression, pas de problème. Je suis capable de le laisser toute l’année à rien faire ». Hier dans les colonnes de L’Équipe, le président nantais Waldemar Kita fustigeait le comportement de son défenseur Papy Djilobodji, coupable selon lui d'infliger une pression pour pousser son départ vers le Celta Vigo.
Dans le cadre d'une interview accordée aujourd'hui à RMC, le central a rebondi sur les propos de son dirigeant. En assurant dans un premier temps qu'il était touché par cette sortie médiatique musclée et pour lui injustifiée. «Ça fait mal, c’est normal. Tout ce qu’il a dit, ce n’est pas moi. Je ne suis pas un mauvais mec. Je me suis toujours sacrifié pour le club. Même quand j’étais blessé, je jouais car je sais que le club compte sur moi. J’ai tout fait pour le club », déclare-t-il. De fait, l'international sénégalais se défend des accusations de son dirigeant, arguant qu'il a toujours servi le FCN.
«Je ne laisse pas le club dans la m… Je suis resté l’année dernière car le club ne pouvait pas recruter. Du coup, je me suis sacrifié alors que j’avais des clubs. Durant le mercato, l’été dernier, je n’ai emmerdé personne. Cela fait 5-6 ans que je suis au club, je n’ai jamais eu de problème avec personne. Tout se passe très bien jusqu’à présent. Le président sort des trucs. Je suis ne suis pas d’accord avec ça. Il y a un club qui me veut. Ils ont mis de l’argent. Il me reste un an de contrat. S’ils voulaient de l’argent, c’est l’année dernière qu’il fallait vendre, pas cette année». Déçu par la sortie de son président, Djibolodji assure tout de même qu'il veut quitter le club en bons termes, et qu'il attend désormais, «sereinement», qu'un accord soit trouvé avec le Celta Vigo. La balle est dans le camp des dirigeants canaris. Ou plutôt, entre les mains de Waldemar Kita.
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