Lens - OM : tous les Lensois crient encore au scandale d’arbitrage !
Après la défaite contre l’OM (1-3), plusieurs protagonistes du RC Lens ont poussé un coup de gueule contre l’arbitrage. Mécontents des décisions des hommes en noir, ils n’ont pas hésité à le faire savoir publiquement.
Aoprès un solide succès contre le FC Nantes (3-2), le Racing Club de Lens accueillait ce samedi après-midi l’Olympique de Marseille, sur la pelouse du stade Félix-Bollaert, lors de la 12ème journée de Ligue 1. Les Sang et Or espéraient enchaîner un succès pour continuer sa remontée au classement afin de mettre la pression sur les concurrents directs du haut du tableau, dont les Phocéens de Roberto De Zerbi qu’ils affrontaient aujourd’hui. Après une première période largement dominée par les locaux, ce sont les troupes marseillaises qui ont complètement réussi à renverser le match d’abord dans le sillage de Valentin Rongier, avant que Luis Henrique ne double la mise quelques minutes plus tard. Dos au mur, Lens est parvenu à revenir au score grâce à Angelo Fulgini. A l’approche de la fin de la rencontre, une séquence litigieuse fait débat.
Le but égalisateur des Lensois a finalement été annulé pour une faute à la récupération sur Bilal Nadir. Avec l’aide de la VAR, l’arbitre Monsieur Eric Wattellier est revenu à la faute, offrant un coup franc bien placé à l’OM que Pierre-Emile Højbjerg a transformé pour tripler la mise. Un coup de massue pour les Sang et Or qui croyaient, quelques secondes auparavant, avoir remis les compteurs à zéro avec Rémy Labeau Lascary : «C’est dur parce qu’on fait une très bonne première mi-temps. Sur l’ensemble de la première, on doit mener. En deuxième, on se livre et ils ont été efficaces. Ils ont su mieux entamer la deuxième mi-temps que nous. Malgré ça, on a encore l’état d’esprit pour revenir au score. Mais l’arbitre en a décidé autrement, ça fait partie du jeu», a assuré Florent Sotoca au micro de beIN Sports au coup de sifflet final. Une impression qui a largement été partagée par d’autres protagonistes du RC Lens dont l’entraîneur et le directeur général.
Coup de gueule Pierre Dréossi !
Cette action n’a pas fini de faire parler. Alors que les rencontres face au LOSC et à Strasbourg avaient déjà fait couler beaucoup d’encre, la direction lensoise, représentée par Pierre Dréossi, a tenu à taper du poing sur la table. Assez rare pour être souligné, le directeur général des Sang et Or s’est rendu en zone mxite devant les journalistes pour critiquer ouvertement l’arbitrage dont est victime son équipe : «De la frustration, ça fait un moment que l’on en a parce que j’ai encore en mémoire la victoire de Lille, le pénalty à Strasbourg, et aujourd’hui j’ai l’impression qu’à chaque fois que l’on marque un but ou qu’il y a une action litigieuse, on a eu peur bleue de la VAR. J’ai envie de dire stop, on ne peut pas nous prendre des points comme ça et ne rien dire. Je ne suis pas énervé, mais je pense que ce soir le score, c’est 2-2. Je pense que contre Lille, le score c’est 0-0. A force on se pose beaucoup de questions. Quand on marque des buts, j’aimerais qu’on respecte les buts qu’on marque», a-t-il affirmé en zone mixte.
Mais il ne s’est pas arrêté là. Pierre Dréossi a continué à fustiger les décisions arbitrales du jour qui expliqueraient, d’après lui, le revers lensois à domicile ce samedi soir : «Ce n’est pas à pleurer, mais ça fait beaucoup depuis le début de saison. Et je pense que ce soir, encore une fois, encore une fois de plus, encore une fois de trop, je ne dis pas qu’il n’y a pas faute quand l’arbitre revient sur la faute, mais il y a eu beaucoup de fautes qui n’ont pas été sifflées. Il y a eu des fautes qui ont été sifflées et que les interprétations sont malheureusement souvent controversées. Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais en tout cas, c’est un constat que c’est une sensation qui est très, très désagréable. Être fair play, c’est bien. Être sympa, c’est bien. Mais à un moment, il faut savoir dire stop. Et là, je vais dire stop», a-t-il poursuivi. Le message est passé.
Les frères Still aussi enragent
Thème principal de l’après-match, l’arbitrage a largement été critiqué par les membres du staff du RC Lens, à commencer par Edward Still, frère et adjoint de Will Still : «Cette situation de fin de match qui est étrange. Étrange parce que sur le coup l’arbitre, qui a laissé jouer tout le match et a permis un match agréable, se dit qu’il n’y a pas faute. C’est assez longtemps après, c’est 90 mètres plus loin et c’est ce qu’il avait fait tout le match. C’est dommage. Où est-ce que la VAR va s’arrêter ? Parce que 5 secondes avant cela, j’avais l’impression qu’il y avait une faute de main marseillaise. C’est frustrant car les joueurs méritaient le 2-2 et tout était possible après ça», a-t-il déclaré. D’ailleurs, le tacticien en chef belge a aussi été interrogé par l’arbitrage quelques minutes plus tard en conférence de presse.
«Le but annulé ? La faute est à deux mètres de l’arbitre et il ne siffle pas. Ça fait beaucoup, avant ça il y a une main d’Adrien Rabiot sur une frappe dans la surface. On me raconte qu’à la mi-temps, il y a eu du bazard dans le tunnel pour mettre la pression sur l’abritre, et en deuxième mi-temps… Il y a des choses pas nettes, pas claires et ça arrive souvent. En tant que supporter de football, l’arbitre a un role important à jouer et aujourd’hui c’est difficile de ne pas parler d’arbitrage quand ça égalise et qu’on fait 2-2. Un probleme d’arbitrage ? Je vous laisserai décider», a conclu Will Still. Les Lensois vont passer une mauvaise fin de weekend.