Joueur furtif de l’Olympique Lyonnais, Hamdan Al Kamali n’a pas eu le temps de s’installer dans la capitale des Gaules, mais son passage en France fait rêver dans son pays.
« À tous les supporters de l’OL ainsi que les joueurs, sans oublier les membres de l’administration et le président, que je remercie infiniment pour leur soutien et leur aide par leur professionnalisme. J’étais très fier d’être dans un club prestigieux, parmi les meilleurs. Je vous souhaite une bonne saison avec beaucoup de succès la saison prochaine. » En juillet dernier, après même pas six mois passés en prêt à l’OL, Hamdan Al-Kamali officialisait son retour au pays.
Une expérience de courte durée qui a souvent été décrite comme un échec par les médias hexagonaux. Mais chez lui, aux Émirats Arabes Unis, le défenseur âgé de 23 ans continue de récolter des éloges, notamment auprès du gardien de la sélection Ali Kasheif. À 25 ans, ce dernier, qui a participé aux Jeux Olympiques avec Al Kamali, a tenu à faire l’éloge de son compatriote dans les colonnes du National.
« Il n’y a pas beaucoup de joueurs des Émirats Arabes Unis qui ont joué en Europe, dans des championnats majeurs, mais nous avons tous vu qu’Al Kamali nous a ouvert des portes. Et après les JO, on regarde davantage les joueurs de notre pays. Par exemple, Omar Abdulrahman a été invité pour faire un essai à Manchester City. Beaucoup de monde a dit que le prêt de six mois d’Hamdan (à Lyon) a été un échec parce qu’il n’est jamais apparu dans l’équipe première. Mais il a été exposé à une nouvelle culture, une nouvelle langue ainsi qu’à de nouvelles méthodes d’entraînement qui ont aidé à développer son jeu. Et ça, il le fait partager à son club et à sa sélection nationale. »
Une expérience qui a d’ailleurs convaincu Kasheif de tenter lui aussi de faire le grand saut en Europe. «Je n’y réfléchirai pas à deux fois. Après les JO, il y a eu un intérêt de la part d’un club allemand, mais il n’y a pas eu d’offres. Je m’en fiche que ce soit un club de troisième ou de deuxième division, j’accepterai n’importe quelle offre.» Reste maintenant à savoir si des clubs voudront développer cette filière.
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