Mercato : Lucas Hernandez prévient le Bayern Munich
Frustré par son rôle de remplaçant, Lucas Hernandez est bien décidé à se battre pour intégrer le onze du Bayern Munich mais si sa situation ne change pas, il envisagera à l'avenir un départ de Bavière.
Vainqueur de la Ligue des Champions, le Bayern Munich pensait sans doute vivre une intersaison plus tranquille. Pourtant les dossiers chauds commencent à s’accumuler sur les bureaux des dirigeants. Outre Thiago Alcantara qui est suivi par Liverpool, David Alaba n'est pas certain de rester, lui qui est en fin de contrat dans un an. Il y a également la situation de Lucas Hernandez qui pose question. Arrivé il y a un an contre la somme record de 80 M€ (plus gros transfert de l'histoire du Bayern), le champion du monde a surtout connu l'infirmerie puis le banc de touche. Revenu pour la seconde partie de saison, il a dû se contenter de miettes, dépassé dans la hiérarchie des défenseurs par le tout jeune Alphonso Davies à gauche et David Alaba dans l'axe.
Forcément, cette situation est délicate à vivre pour un joueur de son calibre alors cette trêve internationale où il a pu jouer tout le match avec l'équipe de France face à la Croatie lui a fait du bien. «C’est vrai que ça faisait longtemps que je n’avais pas cette continuité de matches. (...) L’année dernière, c’était compliqué avec les blessures, genou, cheville... Mais c’est dans mon caractère de bosser et de continuer à essayer de récupérer ma place. C’est dans ma mentalité de vouloir toujours jouer. À l’entraînement, j’essaye de tout donner pour que le coach puisse avoir besoin de moi, qu’il puisse compter sur moi», insiste le gaucher de 24 ans au micro de Téléfoot ce dimanche matin.
«Si ça continue à être compliqué comme ça, je vais voir»
Sans grand temps de jeu, notamment lors de la reprise en Bundesliga en mai, puis pendant le Final 8, l'ancien de l'Atlético ne se satisfait pas de cette place de remplaçant. D'autant qu'il l'affirme, la communication n'est pas toujours évidente avec ses partenaires et le staff technique, notamment son entraîneur Hans-Dieter Flick. «Personnellement je ne parle pas beaucoup, et encore moins avec le coach. Je ne parle pas allemand, il ne parle pas français ni espagnol alors forcément c’est compliqué de nous entendre. À entraînement, j’essaye de tout donner pour gratter une petite chance.» Bien décidé à se battre dans cet effectif pléthorique, Lucas Hernandez n'envisage pas encore un départ mais il ne faut pas que sa situation perdure.
«Je viens de signer là bas. Il me reste encore 4 ans de contrat, après ça dépendra cette saison. Si ça continue à être compliqué comme ça, je vais voir», explique le défenseur, qui a été lié au PSG en juin, comme nous vous le révélions. «Ce sont des rumeurs. Ça parle d’un côté, de l’autre mais personnellement je n’ai rien reçu, ni mon agent, ni mes proches», temporise-t-il, tout en indiquant que vivre une victoire en Ligue des Champions depuis le banc de touche, ça n'a pas tout à fait la même saveur. «Ce n’est pas la même joie en jouant qu‘en étant sur le banc mais j’essaye d’être toujours souriant, de ne pas rester dans mon coin en train de faire la gueule». Il faut parfois forcer sa nature mais l'international français (18 sélections) ne le fera pas indéfiniment. Le Bayern est prévenu.
En savoir plus sur