Philipp Lahm tacle le PSG et Marco Verratti

Par Maxime Barbaud
2 min.
Marco Verratti face à Thomas Müller @Maxppp

Légende du Bayern Munich, Philipp Lahm a assisté à la qualification de son ancien club aux dépens du PSG en quart de finale de la Ligue des Champions. Désormais à la retraite, l’ancien latéral désormais âgé de 39 ans suit toujours l’actualité du ballon rond et est devenu un consultant respecté en Allemagne. Dans un édito signé dans le Die Zeit, le champion du monde 2014 est revenu sur la rencontre entre les Bavarois et les Parisiens. Il en a profité pour s’en prendre au club français, coupable selon des même maux depuis des années. «Le PSG peut rendre triste. A Munich, on n’a rien vu de la classe que cette équipe devrait avoir en raison de ses joueurs exceptionnels. Elle n’a été qu’une déception. Mais on n’était pas surpris, car l’élimination précoce du PSG de la Ligue des champions arrive tout le temps. Ce club a un problème de fond. L’équipe joue de manière peu inspirée et offre au public des prestations au coup par coup» entame-t-il.

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D’après lui, un joueur illustre parfaitement les déboires du PSG : Marco Verratti. L’Italien s’est rendu coupable des deux pertes de balle à l’Allianz Arena qui ont abouti aux but allemands. «C’est en fait un bon footballeur, sûr de son jeu et fort dans les duels, assure Lahm. Dans l’équipe italienne, championne d’Europe (en 2021), il comptait parmi les éléments importants. Sous le maillot du PSG, en revanche, il se surestime et n’a pas assimilé le rôle de milieu de terrain défensif qui apporte de la stabilité à son équipe. Il lui manque ainsi la connexion avec ses coéquipiers. Lors du match retour à Munich, il a perdu le ballon avant les deux buts encaissés. Il a ensuite crié à la faute, alors que même ses coéquipiers voyaient que tout s’était déroulé correctement. Il a pris beaucoup trop de risques dans des situations dangereuses» poursuit l’ex-capitaine de la Mannschaft, qui critique l’Italien dans son manque de leadership et de progression. «Verratti est un symbole pour le PSG. Ni la défense, ni le milieu de terrain, ni l’attaque n’ont développé un sens du collectif et un sens des responsabilités concernant le résultat. Sergio Ramos, autrefois l’incarnation du défenseur central, montre encore ses talents, même à un âge avancé (36 ans). Mais il est isolé sur le terrain. Le PSG n’est pas une équipe.»

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