Belle revanche pour François Clerc. Arrivé à Nice en 2010 après avoir eu bien du mal à trouver un club, l’arrière droit s’est parfaitement relancé. Une donnée que les dirigeants de l’Atlético Madrid ont noté, eux qui sont prêts à le recruter cet été.
La carrière de François Clerc est des plus singulières. Formé à l’Olympique Lyonnais, l’arrière droit prend la direction de Toulouse lors de la saison 2004-2005, histoire de s’aguerrir le temps d’un prêt. Le défenseur connait alors un drôle de couac, puisqu’il ne parvient pas à s’imposer dans la Ville Rose, ne disputant que huit petits matches chez les Pitchounes. Le joueur retourne donc entre Rhône et Saône par la petite porte, et explose pourtant à la surprise générale. Le natif de Bourg-en Bresse devient plus qu’une solution de rechange par rapport à Anthony Réveillère, et fait jeu égal avec l’international tricolore.
À tel point qu’il parvient lui aussi à intégrer le wagon Bleu, et dispute même le Championnat d’Europe des Nations 2008 avec la sélection tricolore. Clerc est alors au sommet de sa carrière, et peut nourrir de grandes ambitions. Oui mais voilà, la suite va s’avérer beaucoup plus compliquée et son beau parcours rhodanien tourne au vinaigre. Blessé au genou, il devient persona non grata et, arrivant en fin de contrat en 2010, n’est pas prolongé. Le défenseur peine à retrouver preneur, et voit Nice lui tendre ses bras. L’arrière droit n’hésite pas, et signe chez les Aiglons.
Un choix payant, puisque le numéro 29 niçois se refait la cerise sur la promenade des Anglais. Titulaire indiscutable, l’international tricolore enchaîne les matches et n’a pas à rougir de ses performances. Tant et si bien qu’une écurie espagnole d’envergure est prête à lui offrir un beau challenge. En effet, comme l’indique Nice Matin, l’Atlético Madrid serait sur les traces du latéral. En fin de contrat au terme de cet exercice, le joueur serait en contacts avancés avec les Colchoneros et serait même en passe de trouver un accord avec le club espagnol pour un départ en vue du mercato estival. Une sacrée revanche pour celui qui était au fond du trou en 2010.
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