Relégué sur le banc des remplaçants par Salvatore Sirigu, Nicolas Douchez espère toujours inverser la tendance.
Arrivé au Paris Saint-Germain en tant que gardien numéro un, Nicolas Douchez a eu la malchance de se blesser juste avant le début de la saison. Résultat : l'ancien Rennais a vu l'Italien Salvatore Sirigu débarquer dans la capitale et lui chiper sa place. Depuis, tout ou presque a été dit sur cet épisode, des rumeurs de départ de Douchez aux récentes confidences d'Antoine Kombouaré sur les conditions de l'arrivée de Sirigu.
À l'occasion du déplacement du PSG à Bilbao, Nicolas Douchez en a donc profité pour remettre certaines choses à plat. « Rien de plus que ce qu’il a pu déjà dire. Je me suis blessé au mauvais moment. Après, tant que Salvatore est bon, il n’y a aucune raison de changer. (…) Je vais être très clair et très franc. À aucun moment, je n’ai songé à partir. Ça ne m’a même pas effleuré l’esprit. La saison est longue, et j’ai envie de récupérer ma place. Après, si je vis mal la situation et si ça devient invivable pour tout le monde — ce qui m’étonnerait —, on songera peut-être à quelque chose comme ça. Mais, aujourd’hui, c’est loin d’être le cas », a-t-il indiqué dans les colonnes du Parisien.
Très présent dans les médias aujourd'hui, Douchez a toutefois précisé que s'il admet la notion de concurrence, son but premier reste encore et toujours d'être le portier numéro un du PSG. « Les choses sont simples. On est en concurrence. Pour l’instant, il est bon, moi, je bosse et j’ai envie de lui prendre sa place. » Combattif, le natif de Rosny-sous-Bois n'est donc pas du genre à abandonner. Pour preuve, il continue de rêver à un avenir en équipe de France. « Je l’ai toujours dans la tête. Je n’étais pas loin des Bleus ces derniers temps et je sais que mes qualités ne sont pas parties du jour au lendemain. Mais, pour espérer retourner un jour jouer avec l’équipe nationale, il faut que je redevienne titulaire dans mon club. »
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