LaLiga Hypermotion

Real Oviedo : la très belle histoire de Santi Cazorla revenu dans son club de cœur

Ancien joueur de Malaga, Arsenal et Villarreal, Santi Cazorla n’a pas encore raccroché les crampons à 39 ans. Après une pige au Qatar, le milieu de terrain s’amuse à Oviedo, le club où tout a débuté.

Par Aurélien Macedo
4 min.
Santi Cazorla avec Oviedo contre Valladolid  @Maxppp

Si le football est un univers assez froid, avec des légendes qui quittent leur club par la petite porte, ce n’est pas toujours le cas et des belles histoires subsistent. À l’image d’Angel Di Maria revenu à Benfica et qui devrait faire un autre retour du côté de Rosario Central, Santi Cazorla a fait son retour cet été du côté du Real Oviedo. Ancien joueur de Villarreal, Malaga et Arsenal, Santi Cazorla a livré une carrière complète remportant notamment l’Euro avec l’Espagne en 2008 et 2012. Milieu de terrain respecté en Liga et en Premier League, il avait légèrement disparu depuis 2020 et son départ à Al-Sadd. Remportant le championnat en 2021 et 2022, il a quitté le club qatari l’été dernier pour lancer un nouveau défi du côté du Real Oviedo, un club où il a été formé entre 1996 et 2003 avant d’aller du côté de Villarreal.

La suite après cette publicité

De retour dans les Asturies au sein d’une équipe détenue par le milliardaire mexicain Carlos Slim (actuel huitième plus grosse fortune du monde, mais qui atteignait la première place en 2013) Santi Cazorla a enfin pu débuter en tant que professionnel sous ses nouvelles couleurs. Disputant neuf matches depuis le début de saison alternant entre milieu de terrain et milieu offensif, Santi Cazorla a un rôle assez secondaire pour le moment, lui qui a connu pas mal de pépins physiques et n’a plus joué depuis le 6 novembre. Néanmoins l’essentiel est ailleurs pour un joueur qui a réalisé une belle carrière et la clôture de la meilleure des manières à ses yeux.

Toujours des pépins physiques, mais la volonté d’élever son club de cœur

Dans un entretien pour Marca, il est revenu sur ce retour par la grande porte : «je suis arrivé hors de forme, sans compétition pendant plusieurs mois et les premières semaines ont été difficiles, car vu comment allait l’équipe, je ne pouvais pas aider de l’intérieur. Mais au fur et à mesure que j’ai commencé à travailler avec le groupe et que, comme avec le changement d’entraîneur, les résultats ont également changé, tout semblait plus positif. J’ai commencé à me sentir mieux, mais ensuite la malchance de cette blessure qui m’a tenu à l’écart pendant quelques matchs a été un coup dur. Mais à part ça, je suis très content de tout et de l’enthousiasme des gens pour réaliser quelque chose de grand. Je vis de très belles choses depuis mon arrivée.»

La suite après cette publicité

Miné par les blessures tout au long de sa carrière, surtout du côté d’Arsenal, Santi Cazorla aura notamment manqué 123 matches (618 jours d’inactivité) entre octobre 2016 et juin 2018. La fin de son aventure avec les Gunners qui avait été suivie d’un joli rebond du côté de Villarreal. Proche de la retraite il y a trois ans, son retour en Espagne a surpris, mais le principal intéressé a tenu à revenir du côté d’Oviedo et ne regrette rien : «l’affection des gens est au-dessus du respect pour le footballeur, non seulement à Oviedo, qui est votre maison et vous savez d’où vous venez, même si je n’imaginais pas en recevoir autant, mais partout où je suis allé, dans les stades d’Eldense, Amorebieta, Saragosse, partout les gens m’ont montré leur amour. C’est vrai que j’ai gagné le respect en tant que joueur de l’équipe nationale, mais j’ai toujours dit que le meilleur trophée que je vais gagner est l’affection des gens au-dessus de tout titre.»

Dixième de Liga Adelante, le Real Oviedo qui se retrouvait rélégable en début de saison, se retrouve désormais à trois points de jouer les barrages de promotion en Liga. Un rêve pour Santi Cazorla qui aimerait voir son équipe retrouver l’élite espagnole pour la première fois depuis la saison 2000-2001. « Ce serait le point culminant idéal et rêvé de ma carrière, j’ai toujours dit que l’idéal était qu’Oviedo soit en Première Division, peu importe qui y est, et si cela se réalise avec moi, ce serait très spécial personnellement » a-t-il lâché. Redoutant la retraite comme il l’a expliqué, Santi Cazorla qui aime ce quotidien, les voyages et l’exigence quotidienne entend perdurer cela. Visant la montée avec son club de cœur, il pourrait vivre une extraordinaire année 2024.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier