Le PSG est-il prêt ?
Trois matches amicaux et c'est désormais un tunnel de matches décisifs qui s'annoncent pour le PSG, avec deux finales de Coupe et un quart de finale de Ligue des Champions. Est-il prêt ? Eléments de réponse.
Quatre mois sans jouer. Le problème proposé à Thomas Tuchel et à son staff était inédit. Comment préparer son équipe au mieux pour un programme particulièrement chargé alors qu'une telle coupure n'existe normalement pas dans la vie d'un footballeur professionnel ? On saura assez vite s'il existait une bonne réponse. En tout cas, le Paris Saint-Germain a donné l'impression d'avoir des jambes lors des trois matches amicaux disputés. Les deux premières oppositions, Le Havre et Waasland-Beveren, étaient d'un faible niveau, la troisième, le Celtic, était plus relevée, pour ressembler un peu plus aux prochains adversaires, Saint-Étienne, Lyon et l'Atalanta Bergame.
Contre le Celtic, on a retrouvé un PSG en 4-4-2, avec ses qualités (vitesse d'exécution, gros pressing, contre-attaques fulgurantes) et ses défauts (équipe trop souvent coupée en deux avec les 4 de devant, difficulté sur les coups de pied arrêtés). Physiquement, l'impression visuelle s'est avérée plutôt bonne. Pour Thomas Tuchel, son équipe est fin prête pour la première échéance, vendredi soir prochain contre l'ASSE en finale de la Coupe de France.
Thomas Tuchel est satisfait
« Oui. On a pris des décisions sur l'entraînement, pour donner du volume de jeu, pour donner 45 minutes de temps de jeu. On a préparé de la meilleure des façons. On est prêts pour vendredi. On a eu 4 semaines et demi de préparation. On a très bien fait. Le plus important, c'était d'arriver avec les 22 joueurs sans blessure. Il nous manque seulement Abdou (Diallo) et Juan (Bernat). L'objectif est d'arriver vendredi avec des jambes et une tête fraîches, dans une bonne atmosphère, avec une bonne forme. Nous sommes prêts pour ce match-là », a assuré l'entraîneur allemand en conférence de presse. Il a aussi détaillé le programme établi depuis le retour de ses ouailles à l'entraînement.
« Il fallait se réadapter, aux mouvements, aux chaussures, aux accélérations typiques du foot. On a pris la décision de faire un entraînement par jour une fois qu'on pouvait faire des groupes de 10. On avait peur d'en faire trop, après 4 mois sans entraînement. C'était vraiment le plus important, qu'on arrive sans blessure. Et la dernière phase, depuis deux semaines, avec tout le monde pendant l'entraînement, on a fait beaucoup de travail physique puis complètement sur le terrain, avec les matches amicaux. Nous sommes contents, car nous avons créé la bonne mentalité. Le groupe est là, profite de travailler ensemble. C'est vraiment bien », a-t-il commenté. Souvent privé d'un ou plusieurs éléments majeurs au moment d'aborder les matches couperets en Ligue des Champions, le PSG devra essayer de passer sans encombre les obstacles verts et lyonnais pour valider définitivement la préparation effectuée.
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