Eliminatoires CM - Europe

Pays-Bas : Xavi Simons, le nouveau taulier de Ronald Koeman

Après un été très agité, Xavi Simons est de retour en sélection et peut aspirer à un avenir radieux, qui plus est depuis le retour de Ronald Koeman à la tête des Pays-Bas. Focus sur l’ascension impressionnante du natif d’Amsterdam, aujourd’hui considéré comme le présent et le futur des Oranje.

Par Josué Cassé
5 min.
Xavi Simons @Maxppp

Deuxièmes du groupe B avant de retrouver l’Irlande à l’Aviva Stadium, ce dimanche (20h45), dans le cadre des phases qualificatives à l’Euro 2024, les Pays-Bas auront à cœur de confirmer leur solide victoire glanée contre la Grèce en milieu de semaine (3-0). Dans la continuité de la probante sortie des siens face aux hommes de Gustavo Poyet - où les Néerlandais avaient notamment pu s’appuyer sur un Denzel Dumfries des grands soirs avec trois passes décisives - Ronald Koeman vise ainsi un troisième succès depuis son retour sur le banc de la sélection batave. Après des débuts contrastés (3 défaites, 2 victoires), l’ancien coach du Barça pourrait ainsi ramener ses troupes - qui disposent d’un match en retard - à 6 longueurs de l’équipe de France, jusqu’alors solidement installée en tête de la poule. Une rencontre qui devrait, par ailleurs, confirmer l’ascension express et récente d’un homme chez les Oranje : Xavi Simons.

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Un été agité pour le nouveau protégé de Koeman !

«Il y a un peu plus d’un an et demi, je n’ai certainement pas quitté l’équipe nationale néerlandaise par mécontentement. Mon passage ici s’est bien passé, les résultats ont été bons et le déclic avec les internationaux a été bon. Nous continuerons bientôt sur cette voie. C’est certain pour moi», assurait, à ce titre, le coach batave, auteur d’un premier passage convaincant entre 2018 et 2020 et déterminé à l’idée de relancer les Oranje. Après l’échec des siens au Qatar puis lors de la Ligue des nations (éliminés par la Croatie en demi-finales avant de perdre contre l’Italie pour le match de la troisième place, ndlr), Koeman peut, malgré tout, toujours rêver d’un futur heureux, avec deux grands tournois en ligne de mire (l’Euro 2024 et le Mondial 2026). Pour parvenir à ses fins, le Néerlandais de 60 ans prépare donc l’avenir et ce dernier devrait logiquement passer par Xavi Simons. C’est en tout cas l’avis de certaines références du football hollandais.

«Quand je regarde son potentiel, il peut devenir le meilleur au monde, absolument. Croyez-moi, dans quelques années nous dirons tous : 'C’est bien de pouvoir utiliser ce garçon pour l’équipe nationale’. Si j’étais Ronald Koeman, je construirais une équipe autour de lui», déclarait à ce titre Rafael van der Vaart dans un entretien accordé à Voetbal International. Des propos élogieux confirmant la récente prise de pouvoir du milieu offensif de 20 ans. Parti du Paris Saint-Germain il y a un an pour s’émanciper au PSV Eindhoven, le crack hollandais n’avait pas tardé à prouver tout l’étendue de son talent chez les Boeren. De retour au pays, le jeune attaquant s’offrait alors une saison exceptionnelle ponctuée de 22 buts et 12 passes décisives en 48 matches. En confiance sous les ordres de Ruud van Nistelrooy, Simons s’ouvrait logiquement les portes de la sélection néerlandaise.

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«C’est un rêve devenu réalité. Merci à ma famille et à mes proches. Et en particulier à ma maman, à mon frère et à ma sœur qui m’ont toujours soutenu avec un amour inconditionnel», confiait dans cette optique celui qui n’aura finalement fait qu’une petite apparition, lors du huitième de finale face aux États-Unis remportés par les Pays-Bas 3-1 (7 minutes de jeu dans le temps réglementaire). Depuis, la carrière du jeune hollandais a pris un nouveau tournant. Au cœur d’un été agité, le joueur formé au Barça décidait ainsi de faire son retour au PSG - activant sa clause de rachat de 6 M€ avant de blinder le Batave jusqu’en 2027 - puis de plier bagages du côté du RB Leipzig pour un prêt d’une saison. Aujourd’hui en Bundesliga, Simons continue de s’éclater et ses débuts en Allemagne l’attestent (2 buts, 3 passes décisives en 4 matches). De quoi rassurer l’intéressé quand à son choix de poursuivre son aventure outre-Rhin.

Xavi Simons, un nouveau statut chez les Oranje !

«Van Nistelrooy est parti et des doutes surgissent. J’y ai soigneusement réfléchi avec ma mère, mon frère et mon agent et la conclusion était qu’il valait mieux que je fasse un pas en avant. Il y avait déjà des discussions avec des clubs avant le match contre l’AZ (le dernier de la saison dernière, ndlr), via mon agent. Par la suite, de nombreux coaches vous appellent eux-mêmes, ils vous expliquent leur projet et vous disent ce qu’ils pensent de vous. L’entraîneur de Leipzig me voulait tellement et j’ai tout de suite aimé le projet du club. Tous les autres clubs : je leur suis reconnaissant d’avoir pris le temps de m’appeler, mais Leipzig s’est démarqué. L’aspect sportif était numéro un dans mon choix. Je ne voulais pas faire un grand pas en avant après le PSV. Ce n’est pas sage. Je pense que Leipzig peut être une étape intermédiaire. Si je joue ici, quelque chose d’encore plus grand viendra naturellement. Mon ambition est d’atteindre un jour le plus haut niveau du football. C’est ce dont je rêve», précisait Simons, interrogé par le journal AD.

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Déterminé et la tête sur les épaules, Xavi Simons s’impose quoi qu’il en soit progressivement comme l’un des nouveaux visages forts de la sélection batave. Titulaire lors de la belle victoire des siens contre la Grèce, jeudi dernier, celui compte désormais 5 sélections avec les Pays-Bas s’est, une nouvelle fois, montré à son avantage. Présent dans le duel, malgré un certain déchet technique, le natif d’Amsterdam a ainsi livré une prestation globalement intéressante, au cœur d’un collectif rarement inquiété. Contre l’Irlande, à l’occasion de la 6e journée des phases qualificatives, le milieu offensif du RBL, devrait d’ailleurs avoir une nouvelle opportunité de prouver qu’il est déjà le présent de la sélection néerlandaise et très certainement son futur. Pour le plus grand bonheur de Ronald Koeman mais également de Luis Enrique, sûrement ravi de la trajectoire prise par celui qui devrait faire, sauf retournement de situation, son retour dans la capitale française en juin 2024…

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