PSG - RC Lens : le chambrage de Presnel Kimpembe fait enrager les Lensois
Le chambrage de Presnel Kimpembe après la victoire du PSG face à Lens au Parc des Princes passe mal dans le vestiaire de Franck Haise.
« Mais qu’est-ce qui s’est passé, on les a chicotés ». C’est le chant entonné par Presnel Kimpembe après la victoire parisienne 3-1 face au RC Lens samedi soir. En reprennant ce chant assez habituel du côté de Bollaert, l’international tricolore s’est asse vite attiré les foudres des fans lensois sur les réseaux sociaux. Pour beaucoup, le défenseur formé à Paris aurait dû faire profil bas et ne pas se permettre ce chambrage.
Du côté Sang-et-Or, ça passe assez mal. Franck Haise a certes tenu à dédramatiser - « je trouvais que ça manquait d’originalité, parce que c’est notre chant. Je comprends bien, c’est de bonne guerre » - mais ses joueurs n’ont pas apprécié. « Ils nous craignaient au point de chanter 'chicoté' à la fin du match alors que c’est pas une musique forcément pour eux de base, c’est ce qu’on fait de base à domicile mais il l’avait là et on peut voir à travers ces petits détails qu’ils l’avaient là (montrant sa gorge, ndlr). Ils ont eu peur un peu », a ainsi expliqué Seko Fofana.
Les Lensois sont fiers
« Je n’en pense pas grand chose. Pour le coup, je ne comprends pas trop. En plus, ils n’étaient que cinq sur le terrain. Ça aurait été encore plus beau s’ils avaient été 20 ou s’il y avait toute l’équipe mais là ils étaient cinq donc c’était un peu particulier… Après c’est de bonne guerre. Nous, on ne reste que Lens, on sent qu’on était craints et qu’ils étaient libérés d’avoir gagné », a pour sa part lancé un Jonathan Gradit assez amer.
Après les faits, Brice Samba est notamment aller chercher le défenseur parisien : « oh Presko, le "on les a chicoté", t’étais pas obligé ». Puis, le portier s’est exprimé devant les journalistes : « je lui ai dit, pourquoi t’as chanté ça ? Cela n’avait pas lieu d’être. T’es le PSG, t’es le meilleur budget de Ligue et nous le 11e budget. Je trouve ça un peu petit, mais après chacun fait comme il veut. Ce chant, nous, on le chante à chaque match, que ce soit Angers, Paris… ce n’est pas pour chambrer qui que ce soit. Mais bon, je suis fier, c’est un message qu’ils aient chanté ça chez eux, ça veut tout dire ». C’est plutôt clair…
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