Ce jeudi matin, par le biais d’un communiqué, la Cour de justice de l’Union européenne a estimé que les règles imposées par la FIFA et l’UEFA au sujet des créations de compétitions, comme la Super League, seraient contraires à la loi. Une décision qui a rapidement provoqué de nombreuses réactions sur la planète football. Du Barça au Real en passant par A22 Sports, la société qui gère la Super League, l’UEFA ou encore la LFP, chaque partie a dévoilé son sentiment. Mais ce n’est pas la seule décision prise par la CJUE… En effet, elle a également pris un arrêt remettant en cause les quotas de joueurs formés localement. Après une plainte déposée par un joueur belge, contestant auprès de la Cour de justice de l’Union européenne les règles de l’UEFA et de la fédération belge, la CJUE a jugé que l’obligation d’avoir des quotas de joueurs locaux pourrait «violer à la fois les règles de concurrence et la libre circulation des travailleurs».
Par ailleurs, elle précise que le «juge national en charge de l’affaire devra vérifier si c’est le cas ou non». Pour rappel, jusqu’à présent, la règle imposait aux clubs participant aux compétitions organisées par l’UEFA (par exemple la Ligue des Champions) d’inscrire, sur la liste de 25 joueurs qualifiés, au minimum 8 joueurs formés localement. Parmi ces huit joueurs, au moins quatre doivent avoir été formés par le club concerné. A noter, toutefois, que l’UEFA et la fédération belge, mises en cause dans cette affaire, peuvent encore démontrer que ces règles «encouragent malgré tout le recrutement et la formation, et qu’elles sont proportionnées à cet objectif.»