OM : la réponse de Pablo Longoria sur Bamba Dieng
Le cas Bamba Dieng est complètement hallucinant depuis ce jeudi matin. Après son recalage à sa visite médicale, il va revenir à l'OM. Ce vendredi, Pablo Longoria s'est expliqué à ce sujet.
La journée de Bamba Dieng a été absolument dingue ce jeudi, dernière journée du mercato. Il devait aller à Lorient, puis à Leeds et enfin à Nice. On a longtemps cru que le Sénégalais pourrait rallier les Aiglons. Mais c'était sans compter sur la visite médicale qui se passe très bien dans quasiment tous les cas lors du marché des transferts.
Mais une blessure au cartilage du genou, contractée il y a quelque temps, a fait tiquer les dirigeants niçois qui ont décidé de mettre un terme à ce transfert. Incompréhension du côté de l'OM, qui espérait tout de même que l'affaire allait se résoudre dans la journée de vendredi et que le dernier vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations avec le Sénégal, signe à l'OGCN en qualité de joker.
Nice veut faire baisser le prix
Mais ce matin, on en a appris plus. Selon RMC, les Niçois tentent de faire baisser le prix de l'opération (12 millions d'euros, bonus inclus). Ce qui n'a pas été du tout du goût de l'état-major phocéen qui refuse tout cela. Entre deux conférences de presse d'avant-match, l'attachée de presse du club nous a prévenus que Pablo Longoria, le président, allait se présenter devant les médias à 17h. Il a évidemment évoqué le sujet.
« Tout le monde lit les réseaux et les journaux. La réalité c'est que c'est un joueur sous contrat, qu'il y avait un accord entre clubs. L'accord n'était pas acté. C'est un joueur qui doit continuer dans notre effectif. On connaît les droits des joueurs pros, il les aura, après ce sera les choix du coach, qui décidera de le faire jouer ou non. La logique, à cette heure, c'est que c'est un joueur de l'OM », a-t-il commencé par expliquer avant de poursuivre.
« Pour ma vision du foot et celle d'Igor, quand le président doit prendre une décision. Le président doit faire le président et le coach, le coach. On a pris la décision tous ensemble. Le coach, le propriétaire et les dirigeants. Aucun joueur ne doit partir libre. Jamais on a pris la décision de mettre un joueur à l'écart. Pour deux ans de contrats ? Gueye et Rongier ont deux ans. On parle d'un joueur champion d'Afrique, un bon joueur. Il y a un changement, certains peuvent s'adapter. C'est le coach qui doit décider qui il veut dans son effectif. Si ce n'est pas comme ça, un club ne peut pas fonctionner », a-t-il poursuivi. Mais ce n'était pas terminé et il n'y aura aucune autre négociation avec Nice.
« Dieng qu'est ce qui s'est passé ? Ce sont différentes visions médicales. Il n'y a rien d'autre. On peut dire ça. Nice pense quelque chose, notre médecin autre chose. Il n'a pas eu beaucoup de blessures, au dernier entraînement il a fait une talonnade bête, il s'est blessé au tendon. J'ai eu pareil avec Kondogbia à Valence. C'est l'unique chose. Depuis qu'il est arrivé, dans tous les tests, les docteurs l'ont considéré aptes pour toutes les compétitions, le docteur du Sénégal aussi, ils ont gagné. Zéro blessure. Je ne sais pas ce qui s'est passé, il y a juste différentes visions médicales sur le joueur. Colère ou pas colère ? Non, simplement il y a un accord. Le joueur voulait aller à Nice, on a trouvé un accord entre clubs, qui n'a pas été acté. Les jokers sont ouverts jusqu'au 31 décembre, Portugal est ouvert, la Turquie aussi. Il y avait un accord hier, il n'y aura pas de négociations », a-t-il enfin conclu d'un ton ferme. La situation est complexe.
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