OM : Dimitri Payet lâche ses vérités sur le cas Igor Tudor
En conflit dès le début de l’aventure avec Igor Tudor, Dimitri Payet a vécu la saison la plus difficile depuis qu’il est à l’OM.
La saison de l’OM se termine de manière amère. 3e de Ligue 1 à 12 points du PSG après s’en être approché à la fin de l’hiver, le club phocéen a de nouveau connu un exercice sans titre. La faute à une élimination inattendue en quart de finale de Coupe de France au Vélodrome contre Annecy, club de Ligue 2. Epuisé, Igor Tudor a fini par jeter l’éponge. Il quitte l’OM pour retourner se reposer en Italie. Pour l’instant. S’il y en a un qui n’a pas besoin de repos en revanche, c’est Dimitri Payet. «Je viens de prendre une année sabbatique, je suis en pleine forme !» s’amuse-t-il dans France Football.
Le capitaine vient pourtant de passer l’année la plus compliquée de sa carrière depuis qu’il a posé ses valises à Marseille en 2013. «Je suis sorti frustré de pas mal de matches. J’ai toujours été titulaire dans ma carrière, je n’étais pas habitué à ça. Ce n’était pas simple», reconnaît celui qui a été titulaire 11 fois toutes compétitions confondues cette saison. Dès le début, Tudor ne lui a pas fait confiance. Le Croate exigeait un football très énergivore dans lequel le Réunionnais ne convenait pas à ses yeux. Plus dur encore, Payet est allé à se plaindre des méthodes du coach auprès de Longoria dès les premiers jours.
Payet à propos de Tudor : «on a découvert tout d’un coup quelqu’un de rude et brutal»
Les deux hommes ne sont pas partis du bon pied. Le milieu offensif s’en défend aujourd’hui. «C’est vrai que sur les premières séances et, notamment, lors du stage en Angleterre fin juillet, on a découvert tout d’un coup quelqu’un de rude et brutal. Dans sa façon d’être, dans ses paroles. Il était autoritaire. C’était complètement différent évidemment de Jorge Sampaoli. On a été un peu choqués. (…) C’est là que le groupe a été surpris car personne n’était habitué à ça. Moi, chacun sait que je suis un affectif, donc j’ai plus besoin avec un coach d’avoir un rapport "grand frère " » ou "père " ».
Il a fallu tenir une saison dans cette ambiance difficile. «Avec un peu de recul, il a été très dur, exagérément dur même, au début pour marquer son territoire, son arrivée, mettre les choses en place. Et, ensuite, ça a été un peu mieux. Pas à la cool, non, mais mieux, un peu plus souple.» Un peu utilisé au début de saison, Payet n’a pas forcément répondu présent, ce qu’il reconnaît lui-même évoquant les rencontres de Ligue des Champions ou encore la réception d’Ajaccio. Il a même disparu entre la fin de l’hiver et le début du printemps. A 36 ans et à un an de la fin de son contrat, il a pourtant encore faim.
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