PSG : Jean-Claude Blanc fait face aux critiques et juge le rival Monaco
Ambitionnant de devenir l’un des plus grands clubs européens, le Paris Saint-Germain voit les choses en grand pour son avenir. Et si cela peut heurter certains au point de ternir l’image du club, tant pis.

Champion de France en titre, le Paris Saint-Germain a marqué là la première pierre de ce qui doit être un règne sur le football français et pourquoi pas européen. Avec une ambition sans faille, Qatar Sports Investments veut tout mettre en œuvre pour faire du club de la capitale l’un des nouveaux cadors à l’échelle du Vieux continent. Et ce n’est pas l’arrivée d’Edinson Cavani en provenance de Naples qui contredira cette tendance. Malgré tout, dans l’Hexagone, l’image du PSG n’est pas forcément au beau fixe, les détracteurs étant nombreux. Un statut dont le directeur général Jean-Claude Blanc avoue s’accommoder pleinement dans les colonnes de L’Équipe :
« Il faut assumer le fait d’être un club à part, donc d’avoir une image à part. Cela vient du fait qu’on est à Paris, mais aussi de notre volonté de construire l’un des cinq plus grands clubs du monde. On veut devenir une marque mondiale de sport. En faisant cela, on doit bouger un certain nombre de lignes, visibles et invisibles, dans les habitudes du football français. On est dans un modèle qui n’existait pas en France. En bougeant ces lignes, on n’a pas l’image tout à fait lisse qu’on souhaiterait avoir immédiatement ». Qu’importe, l’essentiel est bien d’aller de l’avant pour gravir les sommets européens. Et cela passe par une concurrence accrue en France, comme celle de Monaco, que le dirigeant francilien accueille avec joie :
« Plus il y a de grands joueurs, mieux c’est pour la L1. Le raisonnement qui vaut pour Ibra ou Cavani vaut aussi pour Falcao. Voir trois joueurs de cette dimension s’affronter en France, c’est plutôt sympa. Le championnat peut passer un cap sur le plan international. On ne peut pas se plaindre de ce que réalise Monaco car on a toujours pensé que l’arrivée d’un propriétaire comme QSI pourrait éveiller l’intérêt de grands investisseurs pour d’autres clubs de L1. Après Monaco, d’autres clubs pourraient basculer dans le giron d’un actionnaire puissant ». Un cercle vertueux en somme.