Procès du siècle : Manchester City tremble pour ses stars
Alors que "le procès du siècle" contre Manchester City a débuté lundi dernier, le club anglais redoute des sanctions qui provoquerait un exode massif de ses stars.
S’il y a bien un sujet qui fait la une des médias en Angleterre depuis lundi dernier, c’est le fameux procès contre Manchester City. Le champion de Premier League en titre doit répondre de 115 chefs d’accusation après avoir contourné les règles financières en Angleterre entre 2009 et 2018. Le verdict n’est pas attendu avant 2025 mais déjà la presse locale s’en donne à cœur joie, nommant cette affaire "le procès du siècle". Les conséquences pourraient être terribles.
Les sanctions peuvent aller jusqu’à l’exclusion de la Premier League, et même des autres compétitions anglaises avec les deux coupes nationales, en plus des coupes d’Europe. On pense bien sûr à la Ligue des Champions que les Cityzens ont remportée en 2023. Si les déclarations publiques des dirigeants et de Pep Guardiola se sont toujours voulues positives, la vérité serait bien différente en coulisse. D’après le Daily Mail, tout le monde tente de préserver ses intérêts dans le cas où le procès se passerait mal.
Les agents des stars de City commencent à prospecter
C’est notamment le cas des agents des joueurs de Manchester City. Dans l’intérêt de leur client, ces derniers commencent à regarder toutes les options possibles en cas de lourde sanction du club anglais. Évidemment, cela amènerait les stars de l’équipe à s’en aller pour poursuivre leur carrière au plus haut niveau, pendant que les Skyblues couleraient. Certains cas sont même plus commentés que d’autres comme ceux de Rodri, courtisé par le Real Madrid, ou de Bernardo Silva et de Erling Haaland.
Les agents ont pris des contacts avec d’autres clubs afin d’étudier de possibles transferts, et les options qui s’offrent à eux. Après tout, gouverner c’est prévoir. Il en serait de même pour Pep Guardiola, qui rappelons-le, est sous contrat jusqu’en 2025. Il n’a pas encore prolongé, et pour le média britannique, il ne s’agit sans doute pas d’un hasard. Dans le scénario du pire, l’entraîneur espagnol serait libre de faire ce qu’il veut, esquivant au passage pas mal de procédures.
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