Mercato : les gros de Ligue 1 optent pour les pistes improbables

Faute de pouvoir concurrencer les plus grands d'Europe sur le marché des transferts, les clubs de Ligue 1 sont obligés d'aller fouiner pour tenter de dénicher la perle rare. Certes parfois le pari s'avère désastreux (Everton, Souza), mais face aux grandes puissances économiques anglaises, espagnoles ou italiennes, nos représentants n'ont pas trop le choix.

Et cela concerne visiblement même les gros du championnat. L'Olympique de Marseille a d'ailleurs choisi cette voie lors du dernier mercato hivernal en allant chercher en Ukraine le buteur brésilien Brandão. En attendant de voir si cet investissement de 6 M€ sera rentable, le club phocéen semble vouloir persévérer dans ce filon.

Ainsi, cinq autres noms de joueurs évoluant dans des ligues moins médiatisées ont été scrutés par les émissaires olympiens. Ancien partenaire de Brandão, Razvan Rat fait partie de cette liste (en savoir plus). Arrière gauche, l'international roumain évolue au Shakhtar Donetzsk depuis plusieurs saisons déjà. Âgé de 27 ans, Rat intéresse Marseille qui commence à sonder les possibles remplaçants de Taye Taiwo pour le poste de latéral gauche. Côté droit, c'est le Grec Vassilios Torosidis qui ne laisse pas insensibles les dirigeants marseillais. Déjà pisté par l'OL, le joueur de l'Olympiakos ne serait pas contre le fait d'évoluer dans une équipe plus huppée. Idem pour son coéquipier Paraskevas Antzas, défenseur central de métier âgé de 32 ans.
La Grèce à l'honneur

Concernant le secteur offensif, ce sont les Sud-américains qui ont la cote. Toujours à l'Olympiakos, le Brésilien Diogo Luis a séduit grâce à son profil d'attaquant polyvalent. Capable d'évoluer en pointe, Diogo préfère toutefois évoluer sur les côtés. Une bonne solution de rechange pour Ben Arfa et Koné. Seul souci : Liverpool est déjà prêt à mettre 13 M€ sur la table pour s'attacher ses services. Cap maintenant sur la Croatie. Au Dinamo Zagreb plus précisément. Milieu offensif, Pedro Morales (photo) a été observé par l'OM, tout comme Kalinic et Madzukic, lors du choc entre le Dinamo et l'Hajduk Split. Auteur de 7 buts en 14 matches, le Chilien cartonne pour sa première saison en Croatie. S'il a avoué qu'un club comme Marseille ne se refusait pas, ses dirigeants ne semblent, quant à eux, pas disposés à s'en séparer un an seulement après son arrivée.

Le Paris Saint-Germain n'est pas en reste. Doté de moyens encore plus restreints que son rival phocéen, le club de la capitale table sur des options moins coûteuses. Ciblé, le recrutement parisien ne vise cependant que des joueurs pouvant évoluer sur le côté droit. Qu'ils soient latéraux ou milieux offensifs. Là encore, la Grèce est à nouveau à l'honneur avec Ninis Sotiris (en savoir plus), jeune espoir grec de 18 ans évoluant au Panathinaïkos.

Une piste qui pourrait néanmoins être reléguée par celle menant au Portugais Eliseu à cause de l'indemnité élevée du joueur (8M€). Âgé de 25 ans, le milieu de Malaga est dans le viseur de plusieurs grands clubs européens (en savoir plus). À défaut de pouvoir rivaliser financièrement, Paris compte sur Pauleta pour prendre un avantage décisif. Mais pour le moment, l'affaire est loin d'être réglée. L'agent du joueur nous ayant révélé qu'aucun contact officiel n'existait. Enfin, pour suppléer le renaissant Ceara, Paris aurait jeté son dévolu sur le Ghanéen Samuel Inkoom. Joueur d'Asante Kotoko, Inkoom a déjà reçu une offre des Rouge-et-Bleu. 750 000€ pour être précis. Un montant raisonnable, mais ce sont les conditions salariales qui poseraient problème. Si le joueur serait ravi de venir en France, ses représentants dénoncent un manque de respect vis-à-vis de leur protégé (en savoir plus).