Jean-Kevin Augustin raconte son intégration au RB Leipzig

Ce fut l'un des transferts les plus surprenants du début du mercato. Début juillet, le RB Leipzig officialisait l'arrivée du buteur français Jean-Kevin Augustin en provenance du PSG pour un transfert estimé à 13 M€. Un joli coup financier de la part du PSG, pensait-on alors, au regard du peu de chances de voir le joueur participer régulièrement aux rencontres du club de la capitale. Plus de trois mois plus tard, le club allemand se frotte les mains de la belle affaire puisque les performances du jeune attaquant français sont plus que satisfaisantes (4 buts en 9 apparitions).

Avec son jeu plus direct, axé sur la profondeur et donc sur la vitesse de ses buteurs, le RB Leipzig s'avère une destination idéale pour Augustin au regard de ses qualités. Le journal Leipziger Volkszeitung ne se prive pas de l'écrire en imaginant la détresse des dirigeants du PSG devant les prestations abouties de leur ancien élément. Pourtant, le joueur, qui a accordé un entretien au média allemand, ne garde aucune rancoeur de son départ, qu'il explique ainsi.

Parti du PSG en bons termes

« Il n'y a qu'une seule raison (d'avoir quitté le PSG, ndlr): parce que je ne pouvais pas avoir de temps de jeu. Jetez un œil à l'équipe : il est extrêmement difficile de devenir un joueur important à Paris. Nous nous sommes quittés en bons termes. Je souhaite le meilleur à Paris. Je joue maintenant à Leipzig dans un club fantastique, j'ai du temps de jeu, je veux aider à atteindre les objectifs », raconte-t-il. « Oui, il y avait d'autres offres. Mais Ralf Rangnick avait contacté mon conseiller très tôt. Maintenant, je suis là, et convaincu que c'est le bon chemin. »

S'il assure s'être décidé tout seul, il a questionné Naby Keita, le milieu de terrain guinéen (à Liverpool la saison prochaine) et son compatriote Dayot Upamecano. « Je m'étais déjà décidé à signer à Leipzig mais oui, je leur ai téléphoné et ils m'ont conforté dans mes certitudes. » Il évoque aussi la vie à Leipzig. « Leipzig est plus compact que Paris mais la qualité de vie n'est pas moins bonne qu'à Paris. Je me sens bienvenu, bien accueilli. Le club et les joueurs m'ont facilité la tache. A Paris, on me reconnaissait souvent, ce qui est moins le cas à Leipzig. (…) Je ne suis quasiment jamais tout seul. Comme je l'ai dit, je ne manque de rien. Mais il est également clair que les succès aident ! Sans succès, un footballeur ne peut pas se sentir à l'aise. » Et pour le moment, Augustin se sent légitimement bien !