OM : la mission commando de Jean-Louis Gasset passe par le Shakhtar Donetsk
Jean-Louis Gasset entame sa nouvelle mission d’entraîneur de l’OM ce jeudi avec la réception du Shakhtar Donetsk en 16e de finale retour de Ligue Europa. Le nouveau coach aura eu 48 heures pour se préparer à ce rendez-vous déjà crucial.
Ce n’est pas Gennaro Gattuso qui occupera le banc de l’OM demain lors de la réception du Shakhtar Donetsk en 16e de finale retour de Ligue Europa. À la place de l’Italien, parti après la défaite à Brest dimanche soir, les supporters retrouveront un visage familier de la Ligue 1. À 70 ans et après une dernière aventure ratée à la tête de la Côte d’Ivoire, Jean-Louis Gasset reprend du service. L’entraîneur «a une mission de 100 jours» pour redresser la situation phocéenne et terminer la saison du mieux possible.
Premier acte demain donc avec une qualification à aller chercher après le match nul (2-2) de la semaine passée. Entre son arrivée et le coup d’envoi demain à 21h, le coach aura eu le temps de diriger deux séances. «Même si on est dans l’urgence, on a beaucoup travaillé hier. Je remercie Abardonado qui a passé un moment dans la journée et dans la nuit à nous expliquer l’environnement, nous faire découvrir les joueurs, les hommes. Il est question d’homme pour faire évoluer la situation. On a parlé aux joueurs pour donner une direction» révèle en conférence le nouveau technicien.
Une défense à 3 ou à 4 ?
En si peu de temps, comment mettre en place une équipe? C’est ce dont s’efforce à faire l’ancien adjoint de Laurent Blanc au PSG. «On a regardé les compositions d’équipe. J’ai regardé dans quelle composition les joueurs se sentaient le plus à l’aise, détaille celui qui aura le choix du système. Ce qui compte c’est l’animation. Si vous perdez un duel à la dernière minute, ce n’est pas parce que vous jouez à trois ou à quatre. C’est le moindre détail qui est important. Les joueurs s’en rendent compte parce qu’ils sont malheureux d’avoir perdu leur mentor.»
Le constat est déjà dressé depuis de longues semaines. Le problème est avant tout mental. Les joueurs sont en manque de confiance et perdent trop facilement leurs moyens face à l’adversité. «Je les sens conscients de ce qui leur a manqué. Ils ont la tête embuée, il faut leur parler simplement. On parle de marquage, d’agressivité, de concentration, c’est la base du football. Je pense qu’ils sont conscients.» Un problème identifié depuis bien longtemps déjà par Gattuso. L’Italien n’a pas trouvé la bonne formule pour soigner les têtes et a préféré donner le poste à quelqu’un d’autre.
Gasset préfère ne pas penser aux tirs au but
Dans ce contexte, une victoire et la qualification pour les 8es de finale de Ligue Europa apparaîtraient comme le remède le plus efficace. «On peut ramener un peu de soleil», ambitionne un Gasset calme et serein malgré un possible scénario catastrophe, celui d’une nouvelle élimination aux tirs au but. «Quand vous arrivez au bout de 120 minutes et qu’il faut tirer… C’est comme à la pétanque, c’est pareil. Il faut être en condition pour tirer des penalties. Mais j’ai encore beaucoup de soucis avant les penalties.» Pourvu qu’il n’y ait pas à y penser.
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