Après son match nul surprise à Clermont, qui est venu rappeler toutes les limites du moment, le PSG se rend à Newcastle pour rectifier le tir. Mais la Ligue des Champions n’est pas le championnat et St James’ Park piaffe d’impatience de retrouver une compétition qu’elle n’a plus accueillie depuis 20 ans.
Tout n’est pas si rose que cela en ce moment au PSG. Le club sortait il y a moins de dix jours d’une semaine parfaite entre une victoire contre le Borussia Dortmund (2-0) pour lancer sa phase de groupes de Ligue des Champions, puis une seconde, toujours au Parc des Princes, face à l’OM en Ligue 1 (4-0). On se disait que Luis Enrique avait trouvé sa formule du moment dans ce fameux 4-2-4 hyper offensif avec le quatuor de devant : Dembélé-Kolo Muani-Mbappé-Barcola. Le déplacement à Clermont (0-0) avec une composition un peu remaniée, a vite fait de mettre en exergue les limites de ce système.
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Face à un bloc bien organisé, une défense à 5 et un Mory Diaw des grands soirs, les Parisiens n’ont pas réussi à trouver la faille. Ce n’est pourtant pas le talent qui manquait. Demain soir pour la 2e journée de la phase de poules de Ligue des Champions, c’est une tout autre adversité qui attend le club de la capitale : Newcastle. Ce n’est certes pas le ténor de la Premier League mais c’est LE club que tout le monde souhaitait éviter durant le tirage au sort. «Personne ne voulait d’eux dans le chapeau 4 !, rejoue Luis Enrique. C’est une équipe formidable. A Newcastle, l’ambiance sera très hostile (d’un point de vue sportif) mais aussi spectaculaire.»
Hernandez à propos des Magpies : «ils vont sortir sur le terrain avec des dents comme ça»
L’entraîneur espagnol craint même à avoir mal aux oreilles demain soir (21h) à St James’ Park. «J’attends ce match avec impatience et je suis même jaloux de mes joueurs de pouvoir jouer dans ces conditions-là. Cela sera un match extraordinaire», poursuit-il. Une nouvelle victoire en Angleterre mettrait le PSG dans de très bonnes dispositions pour en vue de la qualification pour les 8es de finale mais le coach espagnol prévient également le club. Marcher sur la phase de groupes ne garantit rien au printemps. Paris en sait quelque chose d’ailleurs même si ces dernières saisons, il n’a pas toujours fini en tête.
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«C’est une compétition qui ne récompense pas la régularité. Il y a les poules mais après c’est imprévisible. Personne en Europe ou dans le monde ne va dire que Newcastle n’est pas un favori comme les autres. Toutes les équipes peuvent atteindre un très haut niveau», assure le technicien vainqueur en 2015 de la C1 avec le Barça. Même Lucas Hernandez s’attend à un public chaud bouillant. «C’est vrai que mercredi cela va être un match spécial pour Newcastle devant son public après 20 ans sans cette compétition. À nous de savoir contrôler le match, ils vont sortir sur le terrain avec des dents comme ça.» Visiblement, tout le monde est prévenu. C’est déjà ça.
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