Liga

Real Madrid : Raúl nage en plein cauchemar

Longtemps considéré comme un candidat crédible pour coacher l’équipe première du Real Madrid, l’attaquant légendaire est en pleine galère avec le Castilla en D3 espagnole.

Par Max Franco Sanchez
3 min.
Raúl González, légende du Real Madrid. @Maxppp

Il y a quelques mois seulement, avant que Carlo Ancelotti ne paraphe son nouveau contrat avec le Real Madrid, le nom de Raúl Gonzalez revenait avec insistance dans les débats sur le potentiel successeur du tacticien italien. Entraîneur du Castilla depuis 2019, il était l’un des grands favoris des supporters, des médias, mais aussi de la direction merengue. Tout comme il avait eu des propositions pour entraîner des clubs de première division, en Liga comme ailleurs, qu’il avait déclinées dans l’espoir de prendre les commandes de l’équipe première madrilène dans un avenir proche. Villarreal était même venu toquer à la porte, mais Raúl n’avait pas donné suite.

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Mais cette saison 2023/2024 risque de mettre un sacré coup aux ambitions de l’ancien goleador. Effectivement, cette saison, l’équipe B du Real Madrid flirte avec la relégation, treizième, quatre points au-dessus de la zone rouge (les équipes classées de la 16e à la 20e place descendent). Et ce, alors qu’il y a un an, le Castilla trustait les premières positions et avait frôlé la montée en deuxième division, s’inclinant en finale de play-offs suite à un but dans le temps additionnel. C’est, de loin, la pire saison du Castilla de l’ère Raúl.

Un Castilla très peu expérimenté

Comment expliquer cette baisse de résultats ? Et bien Marca tente d’apporter quelques explications. Il y a tout d’abord un facteur clé : le départ de nombreux joueurs majeurs. Forcément, les joueurs n’ont pas vocation à s’éterniser dans les équipes B des clubs et l’été dernier, de nombreux joueurs du Castilla sont partis pour tenter leur chance à l’échelon supérieur. Sergio Arribas (Almeria), Rafa Marin (Alavés), Peter Federico (Valence) ou Carlos Dotor (Celta) sont ainsi cités comme exemples parmi tant d’autres par le média. Des joueurs que Raul connaissait sur le bout des doigts, qui ont été remplacés par des joueurs un peu plus jeunes et moins expérimentés promus des U19. Ces derniers passent de jouer entre jeunes à affronter des équipes adultes, matures et expérimentées, et forcément, la transition peut être douloureuse.

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Le média rajoute qu’il y a aussi eu quelques soucis avec les blessures, ainsi que des problèmes au niveau mental et caractère, pour réagir en cours de match notamment. Ce qui rejoint le point mentionné plus haut sur la jeunesse et la fragilité de l’équipe. Dans ses discours public, l’ancien attaquant explique aussi que ces gamins ont généralement eu l’habitude de tout écraser sur leur passage en U19, et qu’ils ne savent donc pas forcément gérer les situations difficiles au niveau supérieur. Quoi qu’il en soit, et même si la vocation d’une équipe B n’est pas forcément d’avoir d’excellents résultats mais de donner un avant-goût du football d’élite aux jeunes, la dynamique du Real Madrid Castilla fait tâche. Surtout que dans ce même groupe, l’Atlético est devant (9e), et que dans l’autre poule de cette Primera RFEF (D3), le Barça B est deuxième. Raúl n’est pas menacé, pour le moment, mais s’il ne trouve pas de solution, la direction pourrait être obligée de prendre une décision drastique. Et surtout, pour son CV et la suite de sa carrière, Raúl a vite besoin de résultats…

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