Raymond Goethals n’est plus.

Par Sébastien DENIS
2 min.

L’ancien entraîneur belge de football Raymond Goethals, qui avait notamment conquis la Coupe d’Europe des clubs champions avec l’Olympique de Marseille en 1993, est décédé lundi à l’âge de 83 ans, a-t-on appris auprès de l’Union belge de football. Raymond Goethals était souffrant depuis plusieurs mois mais la cause de son décès n’a pas été communiquée.

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Il restera à jamais l’entraîneur au savoureux accent bruxellois qui avait conduit l’Olympique de Marseille à la victoire en Coupe d’Europe des clubs champions de football, la C1, en 1993, premier titre d’un club français en Coupe d’Europe.

"Raymond-la-science", l’un de ses nombreux sobriquets, laisse derrière lui un palmarès inégalé en Belgique - et très envié en France et en Europe -, comme entraîneur d’un sport collectif.

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Si son principal fait d’armes fut bien sûr de conduire l’OM à la victoire finale en Ligue des champions (1-0 face au Milan AC en mai 1993), "Raymundo" peut se vanter d’avoir réussi dans tous les clubs où il est passé même si quelques zones d’ombre extra-sportives ont quelque peu terni son image.

Il a brillé partout où il a posé son long manteau de cuir ou de tissu style "inspecteur Colombo": en terre liégeoise (Standard de Liège), bruxelloise (Anderlecht, équipe nationale, Racing Jet Bruxelles) ou limbourgeoise (Saint-Trond). En Gironde (Bordeaux), dans les Bouches-du-Rhône (OM) ou au Portugal (Vitoria Guimaraes). Partout, et même au Brésil, où le FC Sao Paulo avait avec lui remporté le championnat régional sans perdre un seul de ses 19 matches.

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Plusieurs fois champion de Belgique avec le Standard de Liège puis Anderlecht, et double champion de France avec Marseille (1991, 1992), entraîneur à succès de l’équipe nationale belge (3e de l’Euro en 1972), le "Magicien" était considéré comme un maître par ses pairs.

Raymond Goethals, qui bénéficie en 1993 dans l’hexagone d’une aura de messie, quittera le club marseillais la même année. Il entraînera encore le Sporting d’Anderlecht pendant un an pour finir sa carrière en beauté, avec un nouveau titre de champion de Belgique.

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Couronné "Banc d’or", meilleur entraîneur d’Europe en 1991, il était aussi et surtout extrêmement populaire grâce à son savoureux accent bruxellois, son refus de la langue de bois, ses expressions "à la belge", son fabuleux talent de raconteur.

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