Christophe Galtier traverse une passe bien compliquée au Paris Saint-Germain. Éliminé en Ligue des Champions et en Coupe de France, le club de la capitale n’a plus grand-chose à jouer en cette fin de saison, si ce n’est s’assurer un 11e titre de champion de France en Ligue 1, où il possède une avance confortable sur son dauphin, l’OM. Depuis le retour de la Coupe du Monde, l’entraîneur du PSG subit en tout cas de nombreuses critiques, que ce soit pour sa gestion tactique des rencontres ou sa communication douteuse envers les jeunes Titis parisiens, comme dimanche, après la défaite contre Rennes (0-2) au Parc des Princes. Les explications de Galtier n’ont d’ailleurs absolument pas été au goût de Jérôme Rothen, qui l’a fait savoir ce lundi sur les ondes de RMC. « Ce n’est pas la première fois, regrette d’abord l’ancien joueur du PSG dans son émission Rothen s’enflamme. Il a encore mis en avant la faute des jeunes. Mais la défaite d’hier (dimanche), Christophe, ce n’est pas la faute des jeunes, arrête de nous raconter n’importe quoi ! »
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« Ce sont d’abord tes choix au début du match. Tu me parles du banc de touche, mais sur le banc de touche il y a quasiment 60 millions d’euros si tu comptes les recrutements d’Ekitike et Renato Sanches. Et le reste des jeunes ont aussi de la qualité. Donc, tu as 60 millions sur ton banc de touche, et bon sang de bonsoir, pourquoi tu nous mets au départ un Bernat qui n’a jamais joué à ce poste d’axial droit et qui est gaucher ? La première anomalie est là. Après tu nous parles des absences ? Mais ne te fous pas de notre tronche. Ton milieu titulaire – Vitinha, Ruiz, Verratti – est là. Devant, il a son duo magique Messi-Mbappé, il a Nuno Mendes à gauche. […] mais tu as 6 joueurs pour nous montrer des choses. Et ils nous montrent que dalle. La seule chose qu’ils nous montrent, comme d’habitude, c’est de mettre un petit ballon à Mbappé de temps en temps. » Et Rothen, salé, de conclure. « Il me parle des blessés ? Mais Christophe et ton staff, c’est de votre faute. S’il y a autant de blessés, c’est que vous bossez mal. Point final. C’est aussi simple que ça. Alors arrêtez de me parler des blessures. »
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