OL : Aulas tacle encore le PSG !
Face au refus du Paris Saint-Germain d'accepter sa proposition concernant la tenue du huitième de finale de coupe de France, le président de l'Olympique Lyonnais en a remis une couche hier soir.
Jean-Michel Aulas n'avait pas manqué de faire réagir. Une nouvelle fois opposé au Paris Saint-Germain en coupe nationale (après le quart de finale de coupe de la Ligue), le président de l'OL s'était dit prêt à alléger le calendrier des Franciliens en formulant une proposition pour le moins osée concernant un match prévu le 10 février, soit six jours avant le choc PSG-Chelsea, lui même précédé (trois jours avant) par le match PSG-Lille. «Si le PSG souhaite déplacer ce match pour préparer au mieux son match de Ligue des Champions, ils trouveront en face d'eux des gens ouverts. Si le PSG veut voir un beau stade ultramoderne, on va leur proposer d'inverser la rencontre et les accueillir avec plaisir.» Une proposition finalement rejetée par le club de la capitale.
Un refus qui a visiblement eu le don d'agacer le patron des Gones qui ne s'est pas fait prier pour tacler à nouveau les Rouge-et-Bleu au micro d'OL TV juste après le match nul concédé contre Marseille (1-1). «Je suis content que vous me posiez la question. Il ne faut pas nous prendre pour des blaireaux. J’ai entendu dire que les dirigeants parisiens souhaitent prendre des points pour tous les clubs français en faisant des bonnes performances face à Chelsea. Ils ont dit : "À Paris, on est ouvert sur la France", ce qui est un comble. Nous on leur propose de jouer après Chelsea. La pelouse est aussi belle qu’à Paris et l’aéroport est à quinze minutes… Je sais que l’entraîneur est intéressé. Mais L’humanisme dont on a fait preuve ce soir, il faut en faire preuve aussi dans les très grands clubs.»
Décidément tenace, JMA en a ensuite remis une couche dans des propos relayés par L'Équipe. «S’ils avaient été honnêtes, ils auraient dit qu’ils voulaient battre Lyon et nous prendre pour des poireaux. Dans ce cas, ma proposition n’est pas satisfaisante. Mais s’ils veulent venir jouer mercredi après-midi, c’est toujours valable. C’est la bonne solution quand on a envie d’être fair-play…» Des propos qu'apprécieront les Rouge-et-Bleu. Pas sûr toutefois que ces derniers cèdent à la pression lyonnaise. Si la fédération française de football décide de maintenir le calendrier actuel du PSG, ce choc du 10 février s'annonce déjà passionnant.
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