Raphaël Varane révèle les coulisses bizarres de la finale de Coupe du Monde 2022

Pour la première fois depuis le Brésil de 1958 et 1962, une nation aurait pu remporter deux Coupes du Monde d’affilée. Une performance légendaire, mais passée sous le nez de l’équipe de France en 2022. Quatre ans après le triomphe à Loujniki (Russie) face à la Croatie de Luka Modric (4-2), les Bleus avaient perdu au terme d’une terrible séance de tirs au but face à l’Argentine (3-3, 4-2 t.a.b), alors championne du monde pour la troisième fois. Dans le nouvel épisode de The Bridge co-animé par Sébastien Abdelhamid et Aurélien Tchouaméni, qui sortira ce mardi à 20h sur YouTube, Raphaël Varane a raconté les coulisses de la finale au Qatar. Ce soir-là, quelque chose d’inhabituel s’est produit selon l’ancien Madrilène, qui avait connu le sacre en Russie quatre ans plus tôt. Pour lui, l’approche des deux finales n’était pas du tout la même.
«Moi, ce que j’ai ressenti, c’est qu’on jouait une finale… mais que ce n’était pas le dernier match de ta vie. Sur le moment, tu dois être transcendé, tu joues une finale de Coupe du Monde… On jouait avec la pression de l’évènement, mais pas transcendés comme en 2018, se remémore l’ancien international français. En 2018, dans l’approche du match, tu sentais… On se parlait tous avant la rencontre, on se disait "là, c’est le match de notre vie, il n’y a pas d’autres options". On ne réfléchissait pas à "si jamais on perd". Non ! il n’y avait pas d’autres chemins, c’était "on gagne et c’est tout". Si j’y ai pensé après la finale ? Ouais, je me suis dit "pourquoi on n’a pas eu ce truc en plus ?". Le scénario est fou, on revient, on a eu des hauts et des bas. Au niveau émotionnel, ça met du temps à retomber et après quand tu analyses le match avec du recul, tu te dis "ouais, c’est vrai que l’approche de la finale n’était pas la même (qu’en 2018).» Il y a encore plus de motifs de nourrir des regrets.
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